Réalisé par Peter Jackson, « King Kong » est le remake du chef-d’oeuvre fantastique des studios RKO datant de 1933, avec Naomi Watts, Jack Black et Adrien Brody.
Plus
de 70 ans après la sortie du premier "King Kong" réalisé par Ernest
Schoedsack et Merian Cooper, avec l’actrice Fay Wray, Peter Jackson voit son rêve
devenir réalité. Fort du succès planétaire de la trilogie du "Seigneur
des Anneaux", salué par l’Oscar du meilleur réalisateur en 2003, il
tourne enfin sa propre version de "King Kong".
Le
résultat est à la hauteur du fantasme du petit garçon qui voulait devenir cinéaste :
époustouflant dans ses effets spéciaux, grandiose dans ses décors, judicieux
dans sa mise en scène et son casting, et respectueux de l’original, du moins
à quelques détails près.
New
York, 1933. Ann Darrow (Naomi Watts), une jolie artiste de music-hall, voit sa
carrière brisée net par
Ensemble,
ils embarquent à bord du navire "Venture" en compagnie du scénariste
Jack Driscoll (Adrien Brody) et d’une équipe de tournage très réduite.
Objectif avoué : aller à Singapour pour y terminer le film et revenir à
New York, couvert de gloire. Mais en secret, le réalisateur illuminé nourrit
une ambition, bien plus folle, pour laquelle il est prêt à tout sacrifier :
être le premier cinéaste à explorer et à filmer "Skull Island",
une île mystérieuse où vivrait une créature légendaire, vénérée par les
indigènes et surnommée "King Kong".
Devant
la caméra de Peter Jackson, c’est un monstre sacré du cinéma américain qui
reprend vie, sous les traits du gorille géant perdu dans la ville, véritable héros
au destin tragique, d’autant plus original qu’il fut créé ex nihilo
-contrairement à d’autres créatures issues de romans, telles Frankenstein ou
Dracula.
En
prenant le soin de situer le film durant
Avec ses paysages extraordinaires, sa muraille aux rocs escarpés, ses indigènes aux rites terrifiants, sa jungle aux espèces disparues et son King Kong, l’île aux brumes, imaginée en 1933, renaît bel et bien sur grand écran.