Physiologie en général
Le
clitoris
Le
clitoris est une partie érectile du sexe féminin situé au sommet des petites
lèvres. Sa taille apparente est de 0,5 à
De même origine embryonnaire que le pénis, le clitoris présente une structure
identique : corps caverneux, corps spongieux, prépuce (ou capuchon) et gland.
De récentes recherches tendent à montrer davantage encore la similitude entre
ces deux organes du point de vue de leur anatomie et de leur physiologie.
D'ailleurs, chez la hyène le clitoris peut prendre les proportions d'un pénis,
et complété par des grandes lèvres gonflées par deux boules graisseuses,
constituer un ensemble imitant parfaitement un sexe masculin.
Du fait de son anatomie et de sa grande innervation, la stimulation du clitoris,
le faisant gonfler et le rendant érectible, peut être source de plaisir et
peut mener à l'orgasme. Il peut être stimulé entre autres avec les doigts, la
langue, le pénis, un godemichet, ou par frottement contre le pubis du
partenaire sexuel.
Depuis les travaux de Masters et Johnson, on sait que l'orgasme fait toujours
intervenir le clitoris, quel que soit le lieu de la stimulation qui l'a provoqué.
Le
clitoris est ce petit bouton qui se trouve en haut de l'entrée du sexe de la
femme. Avant d'être excité, il se cache sous une sorte de capuchon de peau.
Pendant l'excitation, il sort du capuchon, gonfle, durcit, s'allonge, change de
couleur et devient plus sensible, exactement comme un sexe d'homme. Par contre,
c'est au moment le plus fort de l'excitation, quand la femme est sur le point de
jouir, qu'il disparaît soudain et se recroqueville sous le capuchon du début.
La
plupart des femmes apprécient la caresse sur leur clitoris avec la bouche ou
les mains à condition de bien s'y prendre.
La
caresse sur le sexe d'une femme comme sur celui d'un homme a deux buts. Le
premier, faire venir l'excitation quand le corps et l'esprit sont au repos. Le
deuxième, conduire au plaisir quand l'excitation est déjà là.
Avant
de le toucher, il est donc prudent de comprendre dans quel état est la femme.
Si
elle est au repos, concentrée sur autre chose, qu'elle n'est pas entrain de
penser à l'amour, il ne faut surtout pas caresser directement le sexe ou le
clitoris, vous lui feriez du mal.
Plus
l'esprit de la femme est éloigné de l'idée ou de l'envie de faire l'amour,
plus il faut commencer votre approche par des endroits éloignés aussi : le
visage, le crâne, la nuque, les épaules, les poignets, les paumes de mains,
les côtés des seins, sous les biceps, les pieds, les chevilles, le creux des
genoux, l'intérieur des cuisses... Bref, il faut être patient(e). La puissance
et la vitesse des caresses doivent monter progressivement du plus doux au plus
fort et du plus lent au très rapide.
C'est
seulement quand vous sentez que la femme commence à se sentir bien que vous
pouvez vous rapprocher de son sexe, en commençant par l'intérieur des cuisses,
le creux entre la cuisse et le sexe, le sillon entre le haut de la cuisse et le
bas du ventre, le nombril, le bas du ventre, l'intérieur des lèvres du sexe,
l'entrée du sexe et seulement maintenant le clitoris mais toujours petit à
petit.
Si
vous constatez en posant doucement un ou plusieurs doigts à l'entrée du sexe
que celui-ci est encore tout sec, pas d'affolement, il y a plusieurs
explications :
·
soit elle s'excite très lentement ou vous avez été un peu vite et il
vaut mieux continuer les caresses plus loin pour lui laisser le temps d'être prête.
·
soit elle est excitée mais elle mouille très peu et il faut mettre de
la salive ou de la crème sur vos doigts avant de poursuivre.
·
soit quelque chose ne lui convient pas, le moment, l'endroit, la
personne, une gêne ou un souci et il vaut peut-être mieux continuer à lui
montrer que vous avez envie d'elle, mais sans toucher son sexe.
Le
pire c'est quand des doigts secs caressent le sexe sec. C'est irritant et
douloureux et ça n'a aucune chance de provoquer le plaisir sauf si vous êtes sûr(e)
d'être en compagnie d'une femme qui apprécie un peu de brutalité.
Alors
si vous tenez vraiment à caresser une femme directement sur son clitoris même
quand elle est au repos, prenez au moins la peine de mouiller vos doigts.
Le
fait de préférer poser votre bouche et votre langue sur le sexe d'une femme ne
vous dispense absolument pas de ce qui est dit au-dessus.
Bien
sûr votre salive rend votre caresse tout de suite plus acceptable mais si vous
commencez directement sur le clitoris avec une langue pointue, dure et rapide,
vous risquez quand même de faire plus de mal que de bien.
Prenez
toujours le temps de faire un peu le tour des choses progressivement, restez
calme le plus longtemps possible. Mieux encore, attendez que ce soit elle qui réclame
que vous alliez plus fort, plus vite et plus directement sur son petit bouton
ainsi vous êtes certain(e) de lui faire plaisir.
Attention
! Quand une femme est sur le point de jouir, son clitoris risque de vous échapper
mais ne vous arrêtez surtout pas de la caresser ou de la lécher, vous la
priveriez de son meilleur moment !
L'appareil
reproducteur féminin
La
principale différence entre le corps masculin et le corps féminin réside dans
les organes reproducteurs. Cette différence est fondamentalement causée par la
23e paire de chromosomes, cette partie du noyau de toutes nos cellules qui définit
toutes nos caractéristiques physiques. Cette paire de chromosomes, chez la
femme, prend la forme "XX", tandis que chez l'homme, elle a la forme
"XY". Ainsi, les différentes hormones sécrétées par les glandes
favorisent le développement de certaines parties du corps de la femme, mais non
de l’homme; et vice versa. Par exemple, les femmes ET les hommes disposent de
seins; cependant, ceux de la femme sont plus développés pour répondre aux
besoins de la reproduction; et de l'allaitement!
L'appareil
reproducteur féminin assure la production des ovules, la nidation de l'oeuf fécondé
et le développement de l'embryon et du foetus jusqu'à la naissance. Les
principaux organes de l'appareil reproducteur féminin sont les ovaires, l'utérus,
le vagin, et les trompes de Fallope. Les organes génitaux externes (vulvaires)
comprennent les grandes lèvres, les petites lèvres, le mont de Vénus, le
clitoris, le vestibule, et la fente vulvaire. L'ovule produit par les ovaires
contient l'information génétique que la mère transmet au futur bébé.
L'ovule nouvellement libéré transite le
long de la frange ovarienne et pénètre dans la trompe de Fallope, où il sera
fécondé par un spermatozoïde. Durant les rapports sexuels, les spermatozoïdes
de l'homme se mélangent au liquide généré par la vésicule séminale et la
prostate pour former le sperme. Lors de l'éjaculation, celui-ci est transporté
dans l'urètre et émis par un orifice, le méat, situé à l'extrémité du pénis
en érection. Une fois le sperme déposé dans le vagin de la femme, les
spermatozoïdes remontent l'utérus jusqu'à la trompe de Fallope, où l'un
d'entre eux fécondera l'ovule. L'oeuf fécondé, ou zygote, descend le long de
la trompe de Fallope et s'attache à la paroi de l'utérus (matrice), un
cheminement qui prend environ trois jours. C'est là que, durant la grossesse,
l'oeuf fécondé sera nourri et se transformera en un embryon et, plus tard, en
un foetus. Une fois son développement achevé (après 9 mois environ), les
contractions musculaires (travail) expulseront le foetus de la matrice.
Ovaires
Les
ovaires, glandes génitales femelles, sont les organes lobulaires responsables
de la maturation et de la production des ovules. Leur taille est à peu près
identique à celle des testicules chez l'homme, c'est à dire environ
Trompes
de Fallope
Les
trompes de Fallope (également appelées trompes utérines) sont des conduits
qui transportent l'oeuf, ou ovule, vers l'utérus. Lorsque l'ovaire libère un
nouvel ovule, celui-ci chemine le long de la frange ovarienne jusque dans l'une
des trompes de Fallope. C'est là qu'il sera éventuellement fécondé par un
spermatozoïde venant de l'homme. L'ovule fécondé, appelé zygote, descend
ensuite le long de la trompe, propulsé par les cils qui bordent sa paroi
interne, jusque dans l'utérus. Les trompes utérines doivent leur nom à
Gabriele Fallopio, le premier chercheur à avoir étudié leur fonction.
Vagin
Le
vagin est un canal qui s'étend entre le col de l'utérus et les organes génitaux
externes, se terminant dans le vestibule du vagin. Chez la femme, l'urètre
s'ouvre dans la paroi vaginale par un orifice de forme allongée. La longueur du
vagin est généralement comprise entre 7 et
Hymen
L'hymen
est un repli membraneux de la muqueuse du vagin qui obstrue partiellement
l'orifice vaginal. L'hymen est déchiré lors du premier rapport sexuel, ce qui
provoque souvent un léger saignement. La présence de l’hymen était
autrefois considérée comme la preuve de la virginité des jeunes femmes, bien
que certaines l’aient perdu lors d’activités physiques ou encore, naissent
pratiquement dépourvues de cette membrane.
Utérus
(ou matrice)
L'utérus,
dans lequel se développe le foetus, est un organe creux, piriforme, à paroi épaisse,
constitué de deux parties: le corps de l'utérus dans la partie supérieure et
le col, plus étroit, qui s'ouvre dans le vagin situé au-dessous. Il est situé
entre la vessie et le rectum. Durant la grossesse, l'utérus se dilate au fur et
à mesure de la croissance du foetus, son volume étant multiplié par trente à
la fin de la gestation. Les contractions utérines indiquent généralement le début
du travail. Lorsque l'utérus commence à se contracter, il presse la cavité
amniotique dans le col, ce qui rompt la membrane. Dans la deuxième phase du
travail, les contractions utérines s'accentuent et l'expulsion du foetus est également
facilitée par la contraction des muscles abdominaux. Après la naissance, l'utérus
se contracte et reprend peu à peu son volume initial.
Col
de l'utérus
Le
col de l'utérus relie la partie basse de l'utérus au vagin. On parle d'orifice
interne pour son ouverture intra-utérine et d'orifice externe pour son
ouverture dans le vagin.
Follicules
de De Graaf
Les
ovules immatures sont contenus dans de petits sacs appelés follicules, à
l’intérieur des ovaires, jusqu'à ce qu'ils atteignent leur maturité. Le
follicule contenant un ovule mature est appelé follicule de De Graaf. Celui-ci
se rompt à la surface de l'ovaire, libérant l'ovule qu'il contient : c'est
l'ovulation. L'oeuf pénètre ensuite dans la trompe de Fallope. En cas de fécondation,
le follicule de De Graaf se transforme en corps jaune. Dans le cas contraire, le
follicule s'atrophie et laisse une petite cicatrice appelée corpus albicans.
Corps
jaune
Une
fois que le follicule de De Graaf a libéré un oeuf mature, la cavité précédemment
occupée par l'ovule se remplit par des cellules lutéiniques contenant une matière
de couleur jaune. L'ensemble formé par le follicule de De Graaf vide et son
caillot de cellules lutéiniques constitue le corps jaune. Si l'ovule est fécondé,
le corps jaune produira des hormones qui réguleront le développement du
placenta, la suppression des règles, l'accroissement des glandes mammaires, et
enfin la production d'autres ovules. Si l'ovule n'est pas fécondé, le corps
jaune sera progressivement envahi par des capillaires sanguins et finira par se
désintégrer et former une petite cicatrice appelée corpus albicans. Albicans
est un mot latin qui signifie blanc.
Seins
Les
seins, ou glandes mammaires, sont des glandes hémisphériques qui recouvrent
les muscles du thorax, essentiellement le grand pectoral entre la troisième et
la sixième côte de chaque côté du thorax. Ils existent aussi bien chez
l'homme que chez la femme, mais uniquement à un état rudimentaire chez le
premier. Le développement des seins est habituellement le premier signe de la
puberté chez les jeunes filles. Chez les jeunes filles nord-américaines et
européennes, les seins se développent à l'âge de 11 ans en moyenne, mais ils
peuvent déjà apparaître à 9 ans, ou seulement à 13 ans. Ils atteignent leur
taille définitive au début de l'âge adulte.
Organes
féminins externes
La
vulve désigne l'ensemble des organes génitaux externes
: mont de vénus, petites et grandes lèvres, clitoris. Anatomiquement, elle
comprend en fait aussi le vestibule, le méat urinaire, l'orifice vaginal,
l'hymen et les glandes de Bartholin.
Le
mont de Vénus
Cette région, dont le nom vient du dieu de l'amour, est aussi appelée "pénil".
Le mont de Vénus se trouve juste au dessous du pubis et au dessus de la
commissure des grandes lèvres. Il sert de "coussin" pour amortir les
chocs entre l'homme et la femme durant le rapport sexuel. Il se couvre de poils
au moment de la puberté. Ses nombreuses terminaisons nerveuses le rendent très
sensible au toucher. La stimulation de cette zone peut être pour beaucoup de
femmes aussi agréable que celle du clitoris.
Le
grandes lèvres
Ce sont les organes génitaux les plus externes de la femme. Ces deux replis de
peau, composés de tissu adipeux, mesurent 7 à
Les
petites lèvres
Egalement
appelées "nymphes", elles entourent l'entrée (ou vestibule) du
vagin. Elles vont en fait de l'orifice vaginal, qu'elles ferment et protègent,
au clitoris. N'ayant pas de cellules adipeuses, elles sont moins épaisses que
les grandes lèvres, mais possèdent de nombreuses terminaisons nerveuses qui
les rendent plus sensibles. Les petits vaisseaux sanguins de leur tissu
spongieux les font changer de couleur sous l'effet de l'excitation : elles
passent alors du rose pâle au rouge vif ou ambré (la femme a alors toutes les
chances de parvenir à l'orgasme). Simultanément, elles deviennent plus
volumineuses à cause de l'afflux de sang qui les fait gonfler. On parle de
"macronymphie" lorsque la longueur et le volume des petites lèvres
sont anormalement développés. Après l'orgasme, grandes et petites lèvres
reprennent très vite leur taille et leur forme habituelles.
Le
clitoris : un pénis en miniature ?
Situé en haut de la vulve, là ou les petites lèvres se rejoignent, cet organe
érectile possède de nombreuses terminaisons nerveuses.
Comme le pénis, le clitoris comporte une partie interne et une partie externe.
Il est composé d'un gland (minuscule bouton situé à son extrémité), et
d'une partie plus longue, la hampe (généralement recouverte par le tissu des
petites lèvres). Il est aussi formé de deux parties symétriques, les corps
caverneux, semblables à ceux du pénis. Ses nombreuses terminaisons nerveuses
le rendent particulièrement sensible. Il entre donc en érection quand il est
sexuellement stimulé, mais ne devient tout de même pas aussi rigide que le pénis.
Gland et hampe se gorgent de sang, augmentent de volume, le clitoris se dresse
et devient alors très sensible au toucher. Le gland peut même doubler de diamètre.
Mais la taille du clitoris n'est pas nécessairement proportionnelle au degré
d'excitation.
Quand
l'orgasme est imminent, le clitoris est caché par le gonflement des tissus du
capuchon. Ce gonflement permet de le protéger d'un contact direct qui pourrait
être plus douloureux qu'agréable. L'orgasme provoque la dispersion du sang
accumulé. Le clitoris retrouve ensuite sa taille normale en une dizaine de
minutes. S'il n'y a pas eu orgasme, le sang peut gorger le clitoris pendant
plusieurs heures, ce qui peut être très désagréable.
Un
organe de plaisir :
Le
clitoris est en effet le seul organe qui ait pour unique fonction de procurer du
plaisir. Il peut être stimulé par le contact direct ou indirect. Une
stimulation directe très intense peut être extrêmement agréable mais la
sensation varie en fait d'une femme à l'autre. Pour certaines, le toucher avec
le doigt, avec la langue, ou en utilisant un vibromasseur, peut s'avérer plus
douloureux que véritablement excitant. Pendant le rapport, le pénis n'entre
pas directement en contact avec le clitoris. Le frottement du pénis dans le
vagin fait bouger les petites lèvres, et c'est en fait cette stimulation
indirecte des lèvres contre le clitoris qui permet de parvenir à l'orgasme.
L'hymen
C’est le dieu grec du mariage qui lui a donné son nom. Cette membrane n'a
aucune fonction biologique connue, autrement dit elle ne servirait à rien.
Certaines femmes naîtraient-elles sans hymen ? Il semble en fait que toutes les
femmes en possèdent un… mais il est parfois si petit qu'il peut être
invisible et paraître inexistant. Taille et forme varient d'une femme à
l'autre : on en trouve des semi-lunaires, des cribiformes, des labiés avec une
fente verticale… Il n'est jamais totalement fermé ni hermétique, puisqu'il
laisse s'écouler le flux des règles. S'il n'est pas perforé, ce qui est très
rare, le sang des premières règles ne peut s'écouler, ce qui entraîne un hématocolpos.
Mythes
: L'hymen se déchire habituellement lors de la défloration, ou des premiers
rapports sexuels… mais sa rupture ne signifie par nécessairement qu'il y a eu
rapport sexuel, ni perte de la virginité. Pourtant, dans certaines cultures, on
montre encore, le lendemain des noces, un linge tâché de sang pour prouver que
la jeune femme était encore vierge.
Dans certaines tribus australiennes, une coutume veut que l'hymen soit perforé
une semaine avant le mariage. Si l'on découvre qu'il a déjà été déchiré,
la femme est soumise à l'humiliation publique, à la torture, et parfois à la
mort.
En fait, l'hymen peut très bien se déchirer au cours d'exercices physiques,
sportifs (athlétisme, équitation), en utilisant les tampons, on même en se
masturbant.
Inversement, l'intégrité de l'hymen n'est pas forcément un signe de virginité.
S'il est très souple ou très petit, il peut très bien ne pas s'être rompu au
cours du rapport sexuel. Dans ce cas, c'est une opération chirurgicale, ou
l'accouchement, qui provoqueront sa rupture. Celle-ci n'est pas nécessairement
extrêmement douloureuse, que ce soit ou non lors du dépucelage. Il peut y
avoir un léger saignement et une petite douleur, mais qui ne durent pas
longtemps. Une femme peut tomber enceinte même si son hymen est intact. En
effet, si l'homme éjacule sur la vulve, les spermatozoïdes peuvent réussir à
franchir la barrière et féconder l'ovule.
Les
seins
Les seins n'appartiennent évidemment pas à l'appareil génital de la femme,
mais font partie des caractères sexuels secondaires, et sont une zone érogène
de premier ordre. Les seins sont constitués de tissu adipeux contenant des
petites glandes (ou alvéoles) qui servent à produire le lait. Ces glandes sont
reliées à des canaux galactophores qui débouchent dans le mamelon. C'est le
tissu adipeux qui leur donne leur forme. Le mamelon (pointe du sein) est pourvu
de nombreuses terminaisons nerveuses, qui en font une zone érogène particulièrement
sensible. L'arède est la zone de peau rose ou marron qui devient plus foncée
avec l'âge et les grossesses. Ses nombreuses terminaisons nerveuses et
musculaires lui permettent de se durcir et de se dresser sous l'effet du désir.
Ce phénomène s'appelle thélotisme. L'arède commence alors à gonfler et
l'afflux sanguin rend les veines des seins plus visibles.
Taille
et forme
: les seins peuvent être de formes très variables : en pomme, en poire, gonflés
ou aplatis. Quand le mamelon rentre à l'intérieur du sein, on dit qu'il est
"invaginé".
Pouvoir
érotique et symbole de la sexualité
: les seins sont souvent associés à la féminité, à la sexualité et à la séduction.
Mais beaucoup d'hommes et de femmes ont encore tendance à confondre leur
sex-appeal avec leur taille. Une grosse poitrine ne représente pas en soi un
avantage. La taille n'est pas liée au degré de libido d'une femme, ni à sa
capacité à prendre du plaisir.
Découvrir
le sexe de l'homme
Connaît-on
vraiment le sexe de l'homme ? Pourquoi, comment, quand, entre-t-il en érection
? Comment s'en servir? Comment s'en passer ? Pour répondre à ces questions,
nous avons fait appel à des spécialistes de la sexualité et de la sexologie
(médecin gynécologue, andrologue, sexologue...), et ils ne nous ont pas déçus.
Jamais,
en effet, on n'avait abordé "les choses du sexe" avec autant de
naturel, de simplicité, de clarté, d'aisance... Ecrit d'après des
conversations entre spécialistes éclairés, vous serez séduit par le ton
simple, clair, précis, unique, qui prévaut sans aucun doute.
Rappels
La
verge est composée de trois parties érectiles que l’on peut sentir sous ses
doigts :
deux
tubes longs et caverneux, juxtaposés comme les deux canons d’un fusil et séparés
au milieu, sur toute la longueur par l’urètre.
une
partie spongieuse entourant l’urètre et se terminant par le gland.
le
tout est entouré d’une peau fine et forme ainsi la verge (ou pénis, hampe,
membre, tige, gourdin, etc.).
La
taille moyenne normale du pénis en érection d’un européen se situe entre 11
et
Le
gland a aussi des formes très différentes d’un individu à l’autre. Il est
très sensible et doit être décalotté lors de la toilette pour permettre une
hygiène correcte.
Au
bout du gland, se trouve une petite fente, appelée méat.
La
peau qui recouvre le gland du sexe s’appelle le prépuce.
La
circoncision est l’opération qui consiste à enlever le prépuce. Sauf pour
des raisons religieuses ou médicales, la circoncision ne présente pas
d’utilité.
Le
frein est le petit filet qui se trouve sous le gland et qui retient le prépuce.
Il est sensible et fragile.
Les
bourses (ou le scrotum) est la poche qui contient les deux testicules. Il est
naturel que le testicule gauche soit plus bas que le droit. Il est aussi normal
que les bourses changent d’aspect en fonction des circonstances.
Le
périnée est l’espace entre l’anus et la base des bourses.
L’urètre
est le canal qui passe le long de la verge, entre les deux corps caverneux et
par lequel s’écoule le sperme et l’urine. L’un ne pouvant jamais passer
en même temps que l’autre.
En
général, les hommes apprécient une certaine fermeté que les femmes ont du
mal à imaginer.
La mécanique
En
fait, en résumé, et pour dire les choses plus simplement, le sang arrive dans
le sexe, ce qui le fait durcir par un mécanisme qui vient, soit du cerveau,
soit d'une caresse...
Le
sang est bloqué, sous tension, dans le sexe, il ne peut plus s'échapper.
Normalement, sa voie d'échappement, ce sont les veines, qui remontent au cœur,
mais ces veines se bouchent car il y a des valvules, qui font office de clapets,
le sang est bloqué là, ce qui permet l'érection.
La taille
En
ce qui concerne la taille du sexe de l'homme européen, d'après les dernières
statistiques, la moyenne serait au alentour d'une quinzaine de centimètres.
Attention,
tout est dans la manière de positionner le centimètre. Et l'on se trompe
souvent. Quelquefois, il arrive même que l'érection tombe quand on mesure le
sexe. D'où la difficulté d'avoir des mesures précises.
De
plus, on s'aperçoit que ces messieurs se trompent d'endroit pour se mesurer le
sexe... Effectivement, suivant si l'on met la règle graduée en dessus ou en
dessous du sexe, on gagne, ou perd, plusieurs centimètres. Si l'on veut
vraiment se comparer de façon correcte, il faut se mesurer au-dessus du sexe,
en partant de ce qu'on appelle le pubis.
Mais
on aura la plus petite longueur, et pour ceux qui veulent se rassurer, c'est embêtant!
Par contre, ce qui est important à savoir, c'est que la taille d'un sexe en érection
n'a aucun rapport avec la taille du sexe au repos. Un sexe au repos peut être
de la taille d'une coquillette, ce qui peut complexer dans les douches ou
ailleurs, et atteindre en érection une longueur de quinze centimètres, voire
plus. Il n'y a donc aucun rapport entre les deux.
Il
faut donc que les jeunes, ou même les adultes, arrêtent de complexer sur la
taille de leur sexe au repos, cela ne veut rien dire : un tout petit truc peut
devenir un gros truc.
La forme
Il
y a encore une question qui revient très souvent au cours de consultations,
c'est la forme du sexe. Il ne faut pas oublier de dire qu'il n'y a pas deux
hommes qui ont, d'une part un sexe de la même taille, mais également de la même
forme. Il n'y pas, comme les oreilles, le nez, les yeux, deux sexes identiques.
Non
seulement il y a des sexes qui s'érigent vers le bas, d'autres le haut, vers le
côté gauche, ou droit ; d'autres encore en forme de banane ; Le champignon
aussi, au bout du sexe, qui est plus ou moins large par rapport au diamètre de
la verge ; quelquefois, cela forme un ensemble où il n'y a pratiquement pas de
relief entre le gland et la verge...
Pierre
Perret a raison !
Ah,
complètement raison !
Qu'a-t-il
dit, Pierre Perret ?
Que
des "zizi", ils en existent de toutes les formes, de toutes les
tailles...
Ah
oui... C'est vrai.
...
et de toutes les couleurs.
La “ panne ”
D'après
moi, et beaucoup de mes confrères pensent comme moi, il n'y a pas un homme qui
puisse se vanter de ne jamais connaître de panne sexuelle. Que cela soit dans
le domaine de l'érection ou dans le domaine de l'éjaculation. Il en aura, de
petites, de plus importantes, mais cela lui arrivera au cours de sa vie.
Le traitement
Quand
je dois enlever l'obsession du résultat chez un homme, à savoir permettre une
érection quand il existe une difficulté, je lui interdis de faire l'amour, du
moins la pénétration. S'il me dit, je ne peux pas faire l'amour à ma femme,
et bien je le lui interdis, tout simplement. Et ça marche.
Ce
que vous faites, en réalité, c'est d'enlever l'obsession, comme quand on a rêvé,
désiré, eu trop envie d'une femme, le jour où elle est prête, consentante...
paradoxalement, c'est la panne. En quelque sorte, vous refusez à l'homme le
droit de se servir de son sexe. Vous lui enlever son stress, et du coup, ça
marche...
Tout
à fait. L'interdit occasionne une désinhibition, qui favorise la détente, d'où
un résultat intéressant dans quasiment tous les cas.
Trop petit ou
trop large
Comme
vous le rappelez justement mon estimé confrère, il n'y a pas de sexe masculin
qui ne puisse "s'entendre" avec un sexe féminin. Et là, vous entrez
dans un débat très répandu. En effet, le nombre de femme qui pense qu'elles
ne pourront supporter un sexe imposant est très important.
A
l'inverse, nombre de femmes se croient trop large, et que cela ira bien si le
sexe est large aussi... Et l'homme pense la même chose, d'ailleurs !
C'est
vrai, combien doit-on rassurer de femmes qui ne veulent pas d'un gros sexe dans
leur petit vagin !
En
fait, c'est une méconnaissance de son anatomie qui engendre ce style de peur.
Beaucoup de femmes ne connaissent pas leurs organes génitaux, l'intérieur de
leur ventre ; Il est donc normal qu'elles aient des peurs et un certain
mouvement de recul face à un sexe de grande dimension.
L'inquiétude
Les
hommes s'inquiéteraient beaucoup moins si on leur disait que la longueur et la
grosseur de leur sexe n'ont rien à voir avec le vagin, qui peut s'adapter,
surtout en largeur.
Ce n'est pas un
muscle
Le
sexe de l'homme (qui n'est pas un muscle mais un corps caverneux et spongieux,
rappelons-le), peut être "animé" par l'intermédiaire des muscles
pelviens, entre autres.
De
plus, sans en arriver là, ce qui nécessite un certain entraînement, on peut
tout à fait bouger le bassin de droite à gauche, ce qui permet au sexe de
"parcourir" les parois du vagin de la dame de façon plus complète...
Pas
indispensable
De
toutes les façons, le sexe de l'homme n'est pas indispensable, et comme je dis
toujours à mon fiston de 14 ans : l'amour c'est essentiellement, et tout
d'abord, savoir se servir de ses dix doigts.
Impuissant...
(presque) jamais.
A
partir du moment, comme le dit X. B., où un homme a une érection spontanée la
nuit, ou le matin, sans le vouloir, cet homme, en aucun cas, n'est impuissant.
Un impuissant est un homme qui n'a jamais, jamais d'érection, et encore...
En choeur
-
Tout à fait, et encore ! ...
Le
mot du psy
On
peut " gloser " pendant des pages et des pages (cela a d'ailleurs été
fait) sur le sexe de l'homme. Nous avons voulu en parler simplement (en faisant
appel à des spécialistes, quand même) et par là même déculpabiliser
certains d'entre nous. Merci ? De rien.
On
a du mal à imaginer d'une part l'importance que l'on attache à son sexe,
d'autre part la méconnaissance de son anatomie. On a du, chez vous, réveiller
quelques souvenirs, ou répondre à quelques interrogations. Prenez grand soin
de votre sexe, vous n'en avez qu'un.
Vous
n'êtes pas convaincu(e) par ce que l'on vous a appris sur le sexe de l'homme.
S'il vous reste quelques interrogations, ou si vous pensez que nous n'avons pas
été jusqu'au fond du problème, consultez un spécialiste, vous verrez bien ce
qu'il(elle) vous répondra, lui(elle).
Vous
faites partie, peut-être, des personnes qui ne veulent pas en savoir plus.
Savoir " comment ça marche ". Vous avez peut-être raison, car notre
sexe adoré, sans le cerveau qui lui intime la marche à suivre, hein ? Il n'est
qu'un pas grand-chose, pas vrai ?
Le
périnée
Si
nous connaissons depuis longtemps la nécessité d'entretenir son corps pour le
garder jeune le plus longtemps possible, nous nous contentons souvent de muscler
et de garder en forme les endroits qui se voient : biceps, cuisses, ventre,
seins, etc... Mais en oubliant parfois les muscles qui se voient moins ou pas du
tout et qui pourtant participent énormément à la qualité des relations
sexuelles mais aussi à l'ensemble du bien-être quotidien.
Je
fais particulièrement allusion au périnée, ce muscle d'environ deux centimètres
de long qui se trouve entre le bas du sexe et l'anus chez les hommes comme chez
les femmes. Cet espace si petit, qui n'a l'air de rien, soutient, à lui tout
seul, tous les muscles et tous les organes qui se situent au niveau du bassin.
Il a plusieurs fonctions capitales au niveau médical et érotique.
Au
niveau médical : même chez des femmes très jeunes, il peut être un peu
distendu et donc empêcher de se retenir de faire pipi à volonté. Les médecins
appellent ça "l'incontinence urinaire".
C'est
encore plus fréquent chez les femmes jeunes ou moins jeunes qui ont accouché
au moins une fois dans leur vie; le passage du bébé à la naissance a provoqué
sur le périnée un tel effort que comme n'importe quel autre muscle, il a
besoin d'être remis en état.
Un
périnée musclé empêche d'uriner involontairement et, mieux, il évite toutes
les fuites qui se produisent quand l'on tousse, éternue ou lorsqu'on provoque
une secousse à son corps. Un périnée entretenu peut aussi empêcher une
descente d'organes que les médecins appellent "prolapsus" et qui est
très handicapant. C'est très important, surtout quand on sait qu'avec l'âge,
la situation empire et que plus l'on attend, plus c'est difficile à soigner.
Au
niveau érotique : pour la vie amoureuse, un périnée musclé a des avantages
supplémentaires; il permet à la femme, pendant qu'un homme la pénètre, de
serrer, de contracter son vagin autour du sexe de l'homme. Elle peut alors
augmenter le plaisir de l'homme qui se sent mieux entouré et augmenter son
propre plaisir au point de favoriser des orgasmes presque aussi souvent qu'elle
le souhaite. Et ceci à tous âges.
Après
un peu d'entraînement, une femme peut facilement demander à l'homme d'arrêter
le va-et-vient dans son ventre. Elle bloque le sexe de l'homme au fond de son
sexe et contracte son vagin à répétition, par saccades. Les deux partenaires
ressentent alors comme une masturbation interne très agréable qui peut se
prolonger longtemps.
Pour s'entraîner et pour son plaisir, la femme peut très bien faire la même chose autour de deux ou trois doigts qu'elle met à l'intérieur de son sexe.