Physiologie en général

 

 

 

Le clitoris  

Le clitoris est une partie érectile du sexe féminin situé au sommet des petites lèvres. Sa taille apparente est de 0,5 à 1 cm de diamètre mais il possède à l'intérieur du corps deux racines de 10 cm qui entourent le vagin et l'urètre. Selon certaines études récentes (Dr O'Connell, Australie) les "bulbes du vestibule" — structure symétrique autour du vagin et de l'urètre — appartiennent également au clitoris.

De même origine embryonnaire que le pénis, le clitoris présente une structure identique : corps caverneux, corps spongieux, prépuce (ou capuchon) et gland. De récentes recherches tendent à montrer davantage encore la similitude entre ces deux organes du point de vue de leur anatomie et de leur physiologie.

D'ailleurs, chez la hyène le clitoris peut prendre les proportions d'un pénis, et complété par des grandes lèvres gonflées par deux boules graisseuses, constituer un ensemble imitant parfaitement un sexe masculin.

Du fait de son anatomie et de sa grande innervation, la stimulation du clitoris, le faisant gonfler et le rendant érectible, peut être source de plaisir et peut mener à l'orgasme. Il peut être stimulé entre autres avec les doigts, la langue, le pénis, un godemichet, ou par frottement contre le pubis du partenaire sexuel.

Depuis les travaux de Masters et Johnson, on sait que l'orgasme fait toujours intervenir le clitoris, quel que soit le lieu de la stimulation qui l'a provoqué.

 

Le clitoris est ce petit bouton qui se trouve en haut de l'entrée du sexe de la femme. Avant d'être excité, il se cache sous une sorte de capuchon de peau. Pendant l'excitation, il sort du capuchon, gonfle, durcit, s'allonge, change de couleur et devient plus sensible, exactement comme un sexe d'homme. Par contre, c'est au moment le plus fort de l'excitation, quand la femme est sur le point de jouir, qu'il disparaît soudain et se recroqueville sous le capuchon du début.

La plupart des femmes apprécient la caresse sur leur clitoris avec la bouche ou les mains à condition de bien s'y prendre.

La caresse sur le sexe d'une femme comme sur celui d'un homme a deux buts. Le premier, faire venir l'excitation quand le corps et l'esprit sont au repos. Le deuxième, conduire au plaisir quand l'excitation est déjà là.

Avant de le toucher, il est donc prudent de comprendre dans quel état est la femme.

Si elle est au repos, concentrée sur autre chose, qu'elle n'est pas entrain de penser à l'amour, il ne faut surtout pas caresser directement le sexe ou le clitoris, vous lui feriez du mal.

Plus l'esprit de la femme est éloigné de l'idée ou de l'envie de faire l'amour, plus il faut commencer votre approche par des endroits éloignés aussi : le visage, le crâne, la nuque, les épaules, les poignets, les paumes de mains, les côtés des seins, sous les biceps, les pieds, les chevilles, le creux des genoux, l'intérieur des cuisses... Bref, il faut être patient(e). La puissance et la vitesse des caresses doivent monter progressivement du plus doux au plus fort et du plus lent au très rapide.

C'est seulement quand vous sentez que la femme commence à se sentir bien que vous pouvez vous rapprocher de son sexe, en commençant par l'intérieur des cuisses, le creux entre la cuisse et le sexe, le sillon entre le haut de la cuisse et le bas du ventre, le nombril, le bas du ventre, l'intérieur des lèvres du sexe, l'entrée du sexe et seulement maintenant le clitoris mais toujours petit à petit.

Si vous constatez en posant doucement un ou plusieurs doigts à l'entrée du sexe que celui-ci est encore tout sec, pas d'affolement, il y a plusieurs explications :

·  soit elle s'excite très lentement ou vous avez été un peu vite et il vaut mieux continuer les caresses plus loin pour lui laisser le temps d'être prête.

·  soit elle est excitée mais elle mouille très peu et il faut mettre de la salive ou de la crème sur vos doigts avant de poursuivre.

·  soit quelque chose ne lui convient pas, le moment, l'endroit, la personne, une gêne ou un souci et il vaut peut-être mieux continuer à lui montrer que vous avez envie d'elle, mais sans toucher son sexe.

Le pire c'est quand des doigts secs caressent le sexe sec. C'est irritant et douloureux et ça n'a aucune chance de provoquer le plaisir sauf si vous êtes sûr(e) d'être en compagnie d'une femme qui apprécie un peu de brutalité.

Alors si vous tenez vraiment à caresser une femme directement sur son clitoris même quand elle est au repos, prenez au moins la peine de mouiller vos doigts.

Le fait de préférer poser votre bouche et votre langue sur le sexe d'une femme ne vous dispense absolument pas de ce qui est dit au-dessus.

Bien sûr votre salive rend votre caresse tout de suite plus acceptable mais si vous commencez directement sur le clitoris avec une langue pointue, dure et rapide, vous risquez quand même de faire plus de mal que de bien.

Prenez toujours le temps de faire un peu le tour des choses progressivement, restez calme le plus longtemps possible. Mieux encore, attendez que ce soit elle qui réclame que vous alliez plus fort, plus vite et plus directement sur son petit bouton ainsi vous êtes certain(e) de lui faire plaisir.

Attention ! Quand une femme est sur le point de jouir, son clitoris risque de vous échapper mais ne vous arrêtez surtout pas de la caresser ou de la lécher, vous la priveriez de son meilleur moment !

L'appareil reproducteur féminin  

La principale différence entre le corps masculin et le corps féminin réside dans les organes reproducteurs. Cette différence est fondamentalement causée par la 23e paire de chromosomes, cette partie du noyau de toutes nos cellules qui définit toutes nos caractéristiques physiques. Cette paire de chromosomes, chez la femme, prend la forme "XX", tandis que chez l'homme, elle a la forme "XY". Ainsi, les différentes hormones sécrétées par les glandes favorisent le développement de certaines parties du corps de la femme, mais non de l’homme; et vice versa. Par exemple, les femmes ET les hommes disposent de seins; cependant, ceux de la femme sont plus développés pour répondre aux besoins de la reproduction; et de l'allaitement!

L'appareil reproducteur féminin assure la production des ovules, la nidation de l'oeuf fécondé et le développement de l'embryon et du foetus jusqu'à la naissance. Les principaux organes de l'appareil reproducteur féminin sont les ovaires, l'utérus, le vagin, et les trompes de Fallope. Les organes génitaux externes (vulvaires) comprennent les grandes lèvres, les petites lèvres, le mont de Vénus, le clitoris, le vestibule, et la fente vulvaire. L'ovule produit par les ovaires contient l'information génétique que la mère transmet au futur bébé. L'ovule nouvellement libéré transite le long de la frange ovarienne et pénètre dans la trompe de Fallope, où il sera fécondé par un spermatozoïde. Durant les rapports sexuels, les spermatozoïdes de l'homme se mélangent au liquide généré par la vésicule séminale et la prostate pour former le sperme. Lors de l'éjaculation, celui-ci est transporté dans l'urètre et émis par un orifice, le méat, situé à l'extrémité du pénis en érection. Une fois le sperme déposé dans le vagin de la femme, les spermatozoïdes remontent l'utérus jusqu'à la trompe de Fallope, où l'un d'entre eux fécondera l'ovule. L'oeuf fécondé, ou zygote, descend le long de la trompe de Fallope et s'attache à la paroi de l'utérus (matrice), un cheminement qui prend environ trois jours. C'est là que, durant la grossesse, l'oeuf fécondé sera nourri et se transformera en un embryon et, plus tard, en un foetus. Une fois son développement achevé (après 9 mois environ), les contractions musculaires (travail) expulseront le foetus de la matrice.

Ovaires

Les ovaires, glandes génitales femelles, sont les organes lobulaires responsables de la maturation et de la production des ovules. Leur taille est à peu près identique à celle des testicules chez l'homme, c'est à dire environ 2,5 cm de large pour 3,8 cm de long. Les ovaires sont situés de chaque côté de la cavité abdominale et sont reliés aux trompes de Fallope et au bord supérieur externes de l'utérus par les ligaments utéro-ovariens. Les ovaires contiennent un grand nombre de petits sacs, appelés follicules de De Graaf, contenant chacun un ovule en cours de maturation. Les ovaires produisent un ovule mature environ une fois tous les vingt huit jours, un phénomène appelé ovulation. Le follicule contenant l'ovule à maturité bourgeonne à la surface de l'ovaire et libère l'ovule qui transite ensuite dans la trompe de Fallope. Si l'ovule est fécondé, le follicule de De Graaf se transforme en corps jaune. Si l'ovule n'est pas fécondé, le follicule dégénère pour former une petite cicatrice appelée corpus albicans. Outre la maturation des ovules, les ovaires ont aussi pour fonction de produire des hormones sexuelles femelles, telles que l'oestrone et l'oestradiol, qui régulent la croissance des seins, le développement du placenta, et le cycle menstruel.

Trompes de Fallope

Les trompes de Fallope (également appelées trompes utérines) sont des conduits qui transportent l'oeuf, ou ovule, vers l'utérus. Lorsque l'ovaire libère un nouvel ovule, celui-ci chemine le long de la frange ovarienne jusque dans l'une des trompes de Fallope. C'est là qu'il sera éventuellement fécondé par un spermatozoïde venant de l'homme. L'ovule fécondé, appelé zygote, descend ensuite le long de la trompe, propulsé par les cils qui bordent sa paroi interne, jusque dans l'utérus. Les trompes utérines doivent leur nom à Gabriele Fallopio, le premier chercheur à avoir étudié leur fonction.

Vagin

Le vagin est un canal qui s'étend entre le col de l'utérus et les organes génitaux externes, se terminant dans le vestibule du vagin. Chez la femme, l'urètre s'ouvre dans la paroi vaginale par un orifice de forme allongée. La longueur du vagin est généralement comprise entre 7 et 10 centimètres , la paroi antérieure étant légèrement plus courte que la paroi postérieure. Les parois du vagin sont recouvertes d'une muqueuse et un repli de celle-ci, appelé l'hymen, obstrue l'orifice inférieur du vagin chez la vierge.Toutes les femmes ne l'ont pas. Les parois musculaires et fibreuses du vagin sont capables de se dilater de façon considérable pendant l'accouchement.

Hymen

L'hymen est un repli membraneux de la muqueuse du vagin qui obstrue partiellement l'orifice vaginal. L'hymen est déchiré lors du premier rapport sexuel, ce qui provoque souvent un léger saignement. La présence de l’hymen était autrefois considérée comme la preuve de la virginité des jeunes femmes, bien que certaines l’aient perdu lors d’activités physiques ou encore, naissent pratiquement dépourvues de cette membrane.

Utérus (ou matrice)

L'utérus, dans lequel se développe le foetus, est un organe creux, piriforme, à paroi épaisse, constitué de deux parties: le corps de l'utérus dans la partie supérieure et le col, plus étroit, qui s'ouvre dans le vagin situé au-dessous. Il est situé entre la vessie et le rectum. Durant la grossesse, l'utérus se dilate au fur et à mesure de la croissance du foetus, son volume étant multiplié par trente à la fin de la gestation. Les contractions utérines indiquent généralement le début du travail. Lorsque l'utérus commence à se contracter, il presse la cavité amniotique dans le col, ce qui rompt la membrane. Dans la deuxième phase du travail, les contractions utérines s'accentuent et l'expulsion du foetus est également facilitée par la contraction des muscles abdominaux. Après la naissance, l'utérus se contracte et reprend peu à peu son volume initial.

Col de l'utérus

Le col de l'utérus relie la partie basse de l'utérus au vagin. On parle d'orifice interne pour son ouverture intra-utérine et d'orifice externe pour son ouverture dans le vagin.

Follicules de De Graaf

Les ovules immatures sont contenus dans de petits sacs appelés follicules, à l’intérieur des ovaires, jusqu'à ce qu'ils atteignent leur maturité. Le follicule contenant un ovule mature est appelé follicule de De Graaf. Celui-ci se rompt à la surface de l'ovaire, libérant l'ovule qu'il contient : c'est l'ovulation. L'oeuf pénètre ensuite dans la trompe de Fallope. En cas de fécondation, le follicule de De Graaf se transforme en corps jaune. Dans le cas contraire, le follicule s'atrophie et laisse une petite cicatrice appelée corpus albicans.

Corps jaune

Une fois que le follicule de De Graaf a libéré un oeuf mature, la cavité précédemment occupée par l'ovule se remplit par des cellules lutéiniques contenant une matière de couleur jaune. L'ensemble formé par le follicule de De Graaf vide et son caillot de cellules lutéiniques constitue le corps jaune. Si l'ovule est fécondé, le corps jaune produira des hormones qui réguleront le développement du placenta, la suppression des règles, l'accroissement des glandes mammaires, et enfin la production d'autres ovules. Si l'ovule n'est pas fécondé, le corps jaune sera progressivement envahi par des capillaires sanguins et finira par se désintégrer et former une petite cicatrice appelée corpus albicans. Albicans est un mot latin qui signifie blanc.

Seins  

Les seins, ou glandes mammaires, sont des glandes hémisphériques qui recouvrent les muscles du thorax, essentiellement le grand pectoral entre la troisième et la sixième côte de chaque côté du thorax. Ils existent aussi bien chez l'homme que chez la femme, mais uniquement à un état rudimentaire chez le premier. Le développement des seins est habituellement le premier signe de la puberté chez les jeunes filles. Chez les jeunes filles nord-américaines et européennes, les seins se développent à l'âge de 11 ans en moyenne, mais ils peuvent déjà apparaître à 9 ans, ou seulement à 13 ans. Ils atteignent leur taille définitive au début de l'âge adulte.

 

Organes féminins externes  

La vulve désigne l'ensemble des organes génitaux externes : mont de vénus, petites et grandes lèvres, clitoris. Anatomiquement, elle comprend en fait aussi le vestibule, le méat urinaire, l'orifice vaginal, l'hymen et les glandes de Bartholin.

Le mont de Vénus
Cette région, dont le nom vient du dieu de l'amour, est aussi appelée "pénil". Le mont de Vénus se trouve juste au dessous du pubis et au dessus de la commissure des grandes lèvres. Il sert de "coussin" pour amortir les chocs entre l'homme et la femme durant le rapport sexuel. Il se couvre de poils au moment de la puberté. Ses nombreuses terminaisons nerveuses le rendent très sensible au toucher. La stimulation de cette zone peut être pour beaucoup de femmes aussi agréable que celle du clitoris.

Le grandes lèvres
Ce sont les organes génitaux les plus externes de la femme. Ces deux replis de peau, composés de tissu adipeux, mesurent 7 à 8 cm de longueur. Les grandes lèvres se rejoignent, recouvrent les petites lèvres et le clitoris, et possèdent de nombreuses glandes et terminaisons nerveuses. Pendant l'excitation sexuelle, l'afflux de sang dans les vaisseaux les font gonfler. Elles s'entrouvrent alors, découvrant l'orifice vaginal pour faciliter la pénétration. Ce phénomène est plus sensible chez les femmes qui ont eu un enfant. Au contraire, après la ménopause, les grandes lèvres s'affinent et perdent la majeure partie du tissu adipeux qui leur donnait forme ; elles ne se gonflent et ne s'entrouvrent plus autant.

Les petites lèvres
Egalement appelées "nymphes", elles entourent l'entrée (ou vestibule) du vagin. Elles vont en fait de l'orifice vaginal, qu'elles ferment et protègent, au clitoris. N'ayant pas de cellules adipeuses, elles sont moins épaisses que les grandes lèvres, mais possèdent de nombreuses terminaisons nerveuses qui les rendent plus sensibles. Les petits vaisseaux sanguins de leur tissu spongieux les font changer de couleur sous l'effet de l'excitation : elles passent alors du rose pâle au rouge vif ou ambré (la femme a alors toutes les chances de parvenir à l'orgasme). Simultanément, elles deviennent plus volumineuses à cause de l'afflux de sang qui les fait gonfler. On parle de "macronymphie" lorsque la longueur et le volume des petites lèvres sont anormalement développés. Après l'orgasme, grandes et petites lèvres reprennent très vite leur taille et leur forme habituelles.

Le clitoris : un pénis en miniature ?
Situé en haut de la vulve, là ou les petites lèvres se rejoignent, cet organe érectile possède de nombreuses terminaisons nerveuses.
Comme le pénis, le clitoris comporte une partie interne et une partie externe. Il est composé d'un gland (minuscule bouton situé à son extrémité), et d'une partie plus longue, la hampe (généralement recouverte par le tissu des petites lèvres). Il est aussi formé de deux parties symétriques, les corps caverneux, semblables à ceux du pénis. Ses nombreuses terminaisons nerveuses le rendent particulièrement sensible. Il entre donc en érection quand il est sexuellement stimulé, mais ne devient tout de même pas aussi rigide que le pénis. Gland et hampe se gorgent de sang, augmentent de volume, le clitoris se dresse et devient alors très sensible au toucher. Le gland peut même doubler de diamètre. Mais la taille du clitoris n'est pas nécessairement proportionnelle au degré d'excitation.

Quand l'orgasme est imminent, le clitoris est caché par le gonflement des tissus du capuchon. Ce gonflement permet de le protéger d'un contact direct qui pourrait être plus douloureux qu'agréable. L'orgasme provoque la dispersion du sang accumulé. Le clitoris retrouve ensuite sa taille normale en une dizaine de minutes. S'il n'y a pas eu orgasme, le sang peut gorger le clitoris pendant plusieurs heures, ce qui peut être très désagréable.

 

Un organe de plaisir :

Le clitoris est en effet le seul organe qui ait pour unique fonction de procurer du plaisir. Il peut être stimulé par le contact direct ou indirect. Une stimulation directe très intense peut être extrêmement agréable mais la sensation varie en fait d'une femme à l'autre. Pour certaines, le toucher avec le doigt, avec la langue, ou en utilisant un vibromasseur, peut s'avérer plus douloureux que véritablement excitant. Pendant le rapport, le pénis n'entre pas directement en contact avec le clitoris. Le frottement du pénis dans le vagin fait bouger les petites lèvres, et c'est en fait cette stimulation indirecte des lèvres contre le clitoris qui permet de parvenir à l'orgasme.

L'hymen
C’est le dieu grec du mariage qui lui a donné son nom. Cette membrane n'a aucune fonction biologique connue, autrement dit elle ne servirait à rien. Certaines femmes naîtraient-elles sans hymen ? Il semble en fait que toutes les femmes en possèdent un… mais il est parfois si petit qu'il peut être invisible et paraître inexistant. Taille et forme varient d'une femme à l'autre : on en trouve des semi-lunaires, des cribiformes, des labiés avec une fente verticale… Il n'est jamais totalement fermé ni hermétique, puisqu'il laisse s'écouler le flux des règles. S'il n'est pas perforé, ce qui est très rare, le sang des premières règles ne peut s'écouler, ce qui entraîne un hématocolpos.

Mythes : L'hymen se déchire habituellement lors de la défloration, ou des premiers rapports sexuels… mais sa rupture ne signifie par nécessairement qu'il y a eu rapport sexuel, ni perte de la virginité. Pourtant, dans certaines cultures, on montre encore, le lendemain des noces, un linge tâché de sang pour prouver que la jeune femme était encore vierge.
Dans certaines tribus australiennes, une coutume veut que l'hymen soit perforé une semaine avant le mariage. Si l'on découvre qu'il a déjà été déchiré, la femme est soumise à l'humiliation publique, à la torture, et parfois à la mort.
En fait, l'hymen peut très bien se déchirer au cours d'exercices physiques, sportifs (athlétisme, équitation), en utilisant les tampons, on même en se masturbant.
Inversement, l'intégrité de l'hymen n'est pas forcément un signe de virginité. S'il est très souple ou très petit, il peut très bien ne pas s'être rompu au cours du rapport sexuel. Dans ce cas, c'est une opération chirurgicale, ou l'accouchement, qui provoqueront sa rupture. Celle-ci n'est pas nécessairement extrêmement douloureuse, que ce soit ou non lors du dépucelage. Il peut y avoir un léger saignement et une petite douleur, mais qui ne durent pas longtemps. Une femme peut tomber enceinte même si son hymen est intact. En effet, si l'homme éjacule sur la vulve, les spermatozoïdes peuvent réussir à franchir la barrière et féconder l'ovule.

Les seins
Les seins n'appartiennent évidemment pas à l'appareil génital de la femme, mais font partie des caractères sexuels secondaires, et sont une zone érogène de premier ordre. Les seins sont constitués de tissu adipeux contenant des petites glandes (ou alvéoles) qui servent à produire le lait. Ces glandes sont reliées à des canaux galactophores qui débouchent dans le mamelon. C'est le tissu adipeux qui leur donne leur forme. Le mamelon (pointe du sein) est pourvu de nombreuses terminaisons nerveuses, qui en font une zone érogène particulièrement sensible. L'arède est la zone de peau rose ou marron qui devient plus foncée avec l'âge et les grossesses. Ses nombreuses terminaisons nerveuses et musculaires lui permettent de se durcir et de se dresser sous l'effet du désir. Ce phénomène s'appelle thélotisme. L'arède commence alors à gonfler et l'afflux sanguin rend les veines des seins plus visibles.

Taille et forme : les seins peuvent être de formes très variables : en pomme, en poire, gonflés ou aplatis. Quand le mamelon rentre à l'intérieur du sein, on dit qu'il est "invaginé".

Pouvoir érotique et symbole de la sexualité : les seins sont souvent associés à la féminité, à la sexualité et à la séduction. Mais beaucoup d'hommes et de femmes ont encore tendance à confondre leur sex-appeal avec leur taille. Une grosse poitrine ne représente pas en soi un avantage. La taille n'est pas liée au degré de libido d'une femme, ni à sa capacité à prendre du plaisir.

 

Découvrir le sexe de l'homme  

Connaît-on vraiment le sexe de l'homme ? Pourquoi, comment, quand, entre-t-il en érection ? Comment s'en servir? Comment s'en passer ? Pour répondre à ces questions, nous avons fait appel à des spécialistes de la sexualité et de la sexologie (médecin gynécologue, andrologue, sexologue...), et ils ne nous ont pas déçus.

Jamais, en effet, on n'avait abordé "les choses du sexe" avec autant de naturel, de simplicité, de clarté, d'aisance... Ecrit d'après des conversations entre spécialistes éclairés, vous serez séduit par le ton simple, clair, précis, unique, qui prévaut sans aucun doute.

Rappels

La verge est composée de trois parties érectiles que l’on peut sentir sous ses doigts :

deux tubes longs et caverneux, juxtaposés comme les deux canons d’un fusil et séparés au milieu, sur toute la longueur par l’urètre.

une partie spongieuse entourant l’urètre et se terminant par le gland.

le tout est entouré d’une peau fine et forme ainsi la verge (ou pénis, hampe, membre, tige, gourdin, etc.).  

La taille moyenne normale du pénis en érection d’un européen se situe entre 11 et 16 cm . Des formes, des couleurs et des courbures différentes sont naturelles mais une courbure exagérée doit inciter à consulter un médecin.

Le gland a aussi des formes très différentes d’un individu à l’autre. Il est très sensible et doit être décalotté lors de la toilette pour permettre une hygiène correcte.

Au bout du gland, se trouve une petite fente, appelée méat.

La peau qui recouvre le gland du sexe s’appelle le prépuce.

La circoncision est l’opération qui consiste à enlever le prépuce. Sauf pour des raisons religieuses ou médicales, la circoncision ne présente pas d’utilité.

Le frein est le petit filet qui se trouve sous le gland et qui retient le prépuce. Il est sensible et fragile.

Les bourses (ou le scrotum) est la poche qui contient les deux testicules. Il est naturel que le testicule gauche soit plus bas que le droit. Il est aussi normal que les bourses changent d’aspect en fonction des circonstances.

Le périnée est l’espace entre l’anus et la base des bourses.

L’urètre est le canal qui passe le long de la verge, entre les deux corps caverneux et par lequel s’écoule le sperme et l’urine. L’un ne pouvant jamais passer en même temps que l’autre.

En général, les hommes apprécient une certaine fermeté que les femmes ont du mal à imaginer.

La mécanique

En fait, en résumé, et pour dire les choses plus simplement, le sang arrive dans le sexe, ce qui le fait durcir par un mécanisme qui vient, soit du cerveau, soit d'une caresse...

Le sang est bloqué, sous tension, dans le sexe, il ne peut plus s'échapper. Normalement, sa voie d'échappement, ce sont les veines, qui remontent au cœur, mais ces veines se bouchent car il y a des valvules, qui font office de clapets, le sang est bloqué là, ce qui permet l'érection.

La taille

En ce qui concerne la taille du sexe de l'homme européen, d'après les dernières statistiques, la moyenne serait au alentour d'une quinzaine de centimètres.

Attention, tout est dans la manière de positionner le centimètre. Et l'on se trompe souvent. Quelquefois, il arrive même que l'érection tombe quand on mesure le sexe. D'où la difficulté d'avoir des mesures précises.

De plus, on s'aperçoit que ces messieurs se trompent d'endroit pour se mesurer le sexe... Effectivement, suivant si l'on met la règle graduée en dessus ou en dessous du sexe, on gagne, ou perd, plusieurs centimètres. Si l'on veut vraiment se comparer de façon correcte, il faut se mesurer au-dessus du sexe, en partant de ce qu'on appelle le pubis.

Mais on aura la plus petite longueur, et pour ceux qui veulent se rassurer, c'est embêtant! Par contre, ce qui est important à savoir, c'est que la taille d'un sexe en érection n'a aucun rapport avec la taille du sexe au repos. Un sexe au repos peut être de la taille d'une coquillette, ce qui peut complexer dans les douches ou ailleurs, et atteindre en érection une longueur de quinze centimètres, voire plus. Il n'y a donc aucun rapport entre les deux.

Il faut donc que les jeunes, ou même les adultes, arrêtent de complexer sur la taille de leur sexe au repos, cela ne veut rien dire : un tout petit truc peut devenir un gros truc.

La forme

Il y a encore une question qui revient très souvent au cours de consultations, c'est la forme du sexe. Il ne faut pas oublier de dire qu'il n'y a pas deux hommes qui ont, d'une part un sexe de la même taille, mais également de la même forme. Il n'y pas, comme les oreilles, le nez, les yeux, deux sexes identiques.

Non seulement il y a des sexes qui s'érigent vers le bas, d'autres le haut, vers le côté gauche, ou droit ; d'autres encore en forme de banane ; Le champignon aussi, au bout du sexe, qui est plus ou moins large par rapport au diamètre de la verge ; quelquefois, cela forme un ensemble où il n'y a pratiquement pas de relief entre le gland et la verge...

Pierre Perret a raison !

Ah, complètement raison !

Qu'a-t-il dit, Pierre Perret ?

Que des "zizi", ils en existent de toutes les formes, de toutes les tailles...

Ah oui... C'est vrai.

... et de toutes les couleurs.

La “ panne ”

D'après moi, et beaucoup de mes confrères pensent comme moi, il n'y a pas un homme qui puisse se vanter de ne jamais connaître de panne sexuelle. Que cela soit dans le domaine de l'érection ou dans le domaine de l'éjaculation. Il en aura, de petites, de plus importantes, mais cela lui arrivera au cours de sa vie.

Le traitement

Quand je dois enlever l'obsession du résultat chez un homme, à savoir permettre une érection quand il existe une difficulté, je lui interdis de faire l'amour, du moins la pénétration. S'il me dit, je ne peux pas faire l'amour à ma femme, et bien je le lui interdis, tout simplement. Et ça marche.

Ce que vous faites, en réalité, c'est d'enlever l'obsession, comme quand on a rêvé, désiré, eu trop envie d'une femme, le jour où elle est prête, consentante... paradoxalement, c'est la panne. En quelque sorte, vous refusez à l'homme le droit de se servir de son sexe. Vous lui enlever son stress, et du coup, ça marche...

Tout à fait. L'interdit occasionne une désinhibition, qui favorise la détente, d'où un résultat intéressant dans quasiment tous les cas.

Trop petit ou trop large

Comme vous le rappelez justement mon estimé confrère, il n'y a pas de sexe masculin qui ne puisse "s'entendre" avec un sexe féminin. Et là, vous entrez dans un débat très répandu. En effet, le nombre de femme qui pense qu'elles ne pourront supporter un sexe imposant est très important.

A l'inverse, nombre de femmes se croient trop large, et que cela ira bien si le sexe est large aussi... Et l'homme pense la même chose, d'ailleurs !

C'est vrai, combien doit-on rassurer de femmes qui ne veulent pas d'un gros sexe dans leur petit vagin !

En fait, c'est une méconnaissance de son anatomie qui engendre ce style de peur. Beaucoup de femmes ne connaissent pas leurs organes génitaux, l'intérieur de leur ventre ; Il est donc normal qu'elles aient des peurs et un certain mouvement de recul face à un sexe de grande dimension.

L'inquiétude

Les hommes s'inquiéteraient beaucoup moins si on leur disait que la longueur et la grosseur de leur sexe n'ont rien à voir avec le vagin, qui peut s'adapter, surtout en largeur.

Ce n'est pas un muscle

Le sexe de l'homme (qui n'est pas un muscle mais un corps caverneux et spongieux, rappelons-le), peut être "animé" par l'intermédiaire des muscles pelviens, entre autres.

De plus, sans en arriver là, ce qui nécessite un certain entraînement, on peut tout à fait bouger le bassin de droite à gauche, ce qui permet au sexe de "parcourir" les parois du vagin de la dame de façon plus complète...

Pas indispensable

De toutes les façons, le sexe de l'homme n'est pas indispensable, et comme je dis toujours à mon fiston de 14 ans : l'amour c'est essentiellement, et tout d'abord, savoir se servir de ses dix doigts.

Impuissant... (presque) jamais.

A partir du moment, comme le dit X. B., où un homme a une érection spontanée la nuit, ou le matin, sans le vouloir, cet homme, en aucun cas, n'est impuissant. Un impuissant est un homme qui n'a jamais, jamais d'érection, et encore...

En choeur

- Tout à fait, et encore ! ...

Le mot du psy

On peut " gloser " pendant des pages et des pages (cela a d'ailleurs été fait) sur le sexe de l'homme. Nous avons voulu en parler simplement (en faisant appel à des spécialistes, quand même) et par là même déculpabiliser certains d'entre nous. Merci ? De rien.

On a du mal à imaginer d'une part l'importance que l'on attache à son sexe, d'autre part la méconnaissance de son anatomie. On a du, chez vous, réveiller quelques souvenirs, ou répondre à quelques interrogations. Prenez grand soin de votre sexe, vous n'en avez qu'un.

Vous n'êtes pas convaincu(e) par ce que l'on vous a appris sur le sexe de l'homme. S'il vous reste quelques interrogations, ou si vous pensez que nous n'avons pas été jusqu'au fond du problème, consultez un spécialiste, vous verrez bien ce qu'il(elle) vous répondra, lui(elle).

Vous faites partie, peut-être, des personnes qui ne veulent pas en savoir plus. Savoir " comment ça marche ". Vous avez peut-être raison, car notre sexe adoré, sans le cerveau qui lui intime la marche à suivre, hein ? Il n'est qu'un pas grand-chose, pas vrai ?

Le périnée

Si nous connaissons depuis longtemps la nécessité d'entretenir son corps pour le garder jeune le plus longtemps possible, nous nous contentons souvent de muscler et de garder en forme les endroits qui se voient : biceps, cuisses, ventre, seins, etc... Mais en oubliant parfois les muscles qui se voient moins ou pas du tout et qui pourtant participent énormément à la qualité des relations sexuelles mais aussi à l'ensemble du bien-être quotidien.

Je fais particulièrement allusion au périnée, ce muscle d'environ deux centimètres de long qui se trouve entre le bas du sexe et l'anus chez les hommes comme chez les femmes. Cet espace si petit, qui n'a l'air de rien, soutient, à lui tout seul, tous les muscles et tous les organes qui se situent au niveau du bassin. Il a plusieurs fonctions capitales au niveau médical et érotique.

Au niveau médical : même chez des femmes très jeunes, il peut être un peu distendu et donc empêcher de se retenir de faire pipi à volonté. Les médecins appellent ça "l'incontinence urinaire".

C'est encore plus fréquent chez les femmes jeunes ou moins jeunes qui ont accouché au moins une fois dans leur vie; le passage du bébé à la naissance a provoqué sur le périnée un tel effort que comme n'importe quel autre muscle, il a besoin d'être remis en état.

Un périnée musclé empêche d'uriner involontairement et, mieux, il évite toutes les fuites qui se produisent quand l'on tousse, éternue ou lorsqu'on provoque une secousse à son corps. Un périnée entretenu peut aussi empêcher une descente d'organes que les médecins appellent "prolapsus" et qui est très handicapant. C'est très important, surtout quand on sait qu'avec l'âge, la situation empire et que plus l'on attend, plus c'est difficile à soigner.

Au niveau érotique : pour la vie amoureuse, un périnée musclé a des avantages supplémentaires; il permet à la femme, pendant qu'un homme la pénètre, de serrer, de contracter son vagin autour du sexe de l'homme. Elle peut alors augmenter le plaisir de l'homme qui se sent mieux entouré et augmenter son propre plaisir au point de favoriser des orgasmes presque aussi souvent qu'elle le souhaite. Et ceci à tous âges.

Après un peu d'entraînement, une femme peut facilement demander à l'homme d'arrêter le va-et-vient dans son ventre. Elle bloque le sexe de l'homme au fond de son sexe et contracte son vagin à répétition, par saccades. Les deux partenaires ressentent alors comme une masturbation interne très agréable qui peut se prolonger longtemps.

Pour s'entraîner et pour son plaisir, la femme peut très bien faire la même chose autour de deux ou trois doigts qu'elle met à l'intérieur de son sexe.