Développement personnel

Que ce soit pour améliorer ses relations avec les autres ou tout simplement pour se sentir bien dans sa tête, il est essentiel d’apprendre à se connaître. Un travail sur soi est utile à l’épanouissement personnel et au bien être. Des moyens de vaincre ses petits défauts et d’affronter les épreuves aux 1 000 façons de prendre la vie du bon coté, les conseils pour un "moi nouveau" !

Cultivez votre moi !

Se sentir en phase avec soi-même et utiliser au mieux ses capacités est essentiel. Car apprendre à s’affirmer par exemple permet de mieux gérer ses relations avec les autres. De même, développer sa créativité et son intuition peuvent être utile pour reprendre confiance en soi. Quelques conseils pour être bien dans sa peau.

Devenez plus intuitif (ve)

L'intuition n'est pas un don réservé à quelques élu(e)s. Au contraire, cette faculté ne demande qu'à être développée, et améliorée pour vous enrichir et faciliter votre vie. Mais il faut, pour cela, renouer le contact avec vous-même.

On dit souvent que les femmes ont un "sixième sens" : une petite voix intérieure, qui leur fait deviner les intentions d’un interlocuteur, qui leur dit de foncer ou, au contraire, qui les met en garde… Rien de surnaturel à cela, mais encore faut-il accepter, en toute simplicité, de l’écouter et de lui accorder la confiance qu’elle mérite.

Écoutez votre voix intérieure

L'intuition est comme la mémoire : elle nous apporte en permanence des informations sans que nous n’en prenions réellement conscience, que celles-ci soient immédiatement utilisables ou, au contraire, enfouies dans un coin sombre de notre cerveau. Mieux vous prendrez conscience de ce travail en écoutant vos sensations, plus votre intuition sera fiable et performante.

Votre sixième sens se trompe rarement, c’est votre interprétation qui peut être erronée, parce que vous refusez de vous sentir entraînée. Votre "instinct" vous commande de vous méfier d’un individu pourtant chaleureux ? Il vous entraîne vers une autre que vous n’aviez pas remarquée ? Ayez confiance, laissez-vous guider.

Trouvez votre état intuitif

C'est un état d'attente qui permet à l'intuition de s'exprimer librement. Détendez-vous, respirez tranquillement et profondément. Essayez de vous concentrer mentalement, avec une image qui vous aidera à faire le vide. Si vous avez des émotions (colère, peur, chagrin… ), ou que vous vous créez en pensée des obligations ("il faut que je…"), vous n'êtes plus en état intuitif.

Décryptez les «messages»

On vous parle plusieurs fois dans la même journée d’une personne ou d’un endroit ? Un mot revient sans cesse (dans vos lectures, un film) autour de vous ? Cherchez à décrypter sa signification. Peu à peu, vous remarquez qu’autour de vous, les coïncidences se multiplient, vous les remarquerez et chercherez à y voir un "signe".

Pourtant, n'attendez pas de message clair ou de réponse toute faite : l'intuition n’est pas claire et limpide, organisée en phrases ou en film. Au contraire, elle s'exprime par des métaphores, des images ou des symboles. Comme un message codé, fragmentaire, vous allez devoir la traduire, lui donner un sens. Comprenez que c'est la validité de votre interprétation qui rendra votre information intuitive "vraie" ou "fausse".

Créez votre base de données

Écouter son intuition, c’est comme apprendre à s'exprimer dans une langue étrangère, mais chaque symbole (la mer, une femme en blanc, des fleurs, la couleur verte…) peut avoir une signification différente selon la personne et le contexte. Il vous faut donc créer votre propre "dictionnaire intuitif". Dans un petit carnet, notez tout de qui concerne vos intuitions : quelles questions vous posiez-vous, et qu’avez-vous vu apparaître, quels sont les symboles qui réapparaissent systématiquement ? Peu à peu, votre dictionnaire s'enrichira et vous aidera à voir clair en vous.

La créativité, domaine réservé ?

La créativité est la capacité à produire du nouveau, à créer ou découvrir de nouveaux objets, de nouvelles idées… Mais cette qualité n’est pas exclusivement réservée aux artistes et autres inventeurs… Comment développer la créativité qui est en vous ? Comment faire pour l’entretenir ?

La créativité est intimement liée à l'histoire de l'évolution humaine ; sans elle, nous serions sans doute toujours au fond de nos cavernes ou, plus sûrement encore, aurions-nous disparu de la surface de la terre ; sans elle, le petit de l'homme ne saurait quitter le nid douillet du giron maternel pour investir le monde environnant. Or, si personne ne doute que la créativité soit un des plus beaux fleurons de notre humanité, peu de personnes ont le sentiment d'y avoir personnellement accès. Alors, cette qualité est-elle réservée à une élite ?

Nous sommes tous créatifs

La créativité reste souvent associée dans nos esprits à des domaines bien définis tels que l'expression artistique, la recherche scientifique ou encore les technologies nouvelles…

Pour beaucoup, elle ne serait que l'apanage de quelques "élus" (grand inventeur, artiste célèbre) sur le berceau desquels les fées se seraient penchées. Elle serait donc inaccessible au commun des mortels.

C'est sans compter les milliers de mini-créations que nous demande chaque jour la conduite de notre vie ; c'est faire peu de cas de toutes ces petites nouveautés et ces petites différences qui ravivent notre quotidien et qui font de nous des êtres humains et non des robots : rajouter des épices à la recette habituelle, bricoler, chanter sous la douche, prendre une nouvelle route pour aller travailler... Tout cela est une forme de créativité.

La concevoir comme un domaine réservé à des champs d'activité définis ou à des personne particulières, c'est assurément l’une des multiples façons que nous avons d’étouffer notre créativité. Il en existe d'ailleurs beaucoup d'autres.

Eviter les obstacles à la créativité

L'un des obstacles les plus courants à l’expression de notre créativité est la difficulté que nous avons à sortir du cadre de nos habitudes (de penser, de faire, d'organiser notre vie). Ceci est à rapprocher de ce que la psychologie nomme "résistance au changement", autrement dit, la tendance de tout individu à éviter ce qui risque de contrarier ses opinions, ce sur quoi repose son sentiment d'identité personnelle, son Moi. Tout bouleversement de nos repères provoque un sentiment de dépersonnalisation entraînant de l'angoisse et mobilisant des "mécanismes de défense" visant à retrouver son assise ébranlée. Or, tout acte créatif, même le plus simple, a quelque chose d'un peu "révolutionnaire", car il vient briser les limites du connu.

Heureusement, nous avons les moyens de dépasser nos structurations provisoires. A moins qu'elles ne soient entravées par des blocages psychologiques importants, des résidus du passé (peur du rejet, manque de confiance en soi, peur inhibante de l'échec), les facultés créatrices de l'être humain sont toujours là, disponibles et prêtes à se développer… pourvu toutefois qu'on les nourrisse.

Nourrir sa créativité

Tout acte créatif est vivifiant pour celui qui en est l'auteur. Avant de s'en trouver nourri, celui-ci doit l’aider à se développer. Car la créativité réclame le plus souvent d'être fortifiée. Non pas qu'elle nécessite des efforts, des exercices particuliers de musculation ou de concentration, comme on le ferait pour obtenir un meilleur rendement de son corps ou de son cerveau. Au contraire, il s'agirait plutôt d'en faire le moins possible… juste mettre un peu de jeu (dans les deux sens du terme) dans notre vie, comme le font si naturellement les enfants en bas âge. Ce n'est pas un hasard si les facultés imaginatives de l'enfant s'amenuisent à mesure que grandit sa raison. L'imagination, qui se trouve intimement liée au processus de créativité, ne fait bon ménage, ni avec la logique, ni avec la raison. Logique et raison éliminent ce qui est nouveau, inconnu, et le ramènent à du connu, de manière à pouvoir le traiter. Ce que réclame la créativité, c'est de l'espace, du temps et de la détente, autant d'éléments permettant de se déconnecter du raisonnable et d'oser entrer dans ce que Bachelard appelle le domaine du "pourquoi pas" et du "surréel".

Les dirigeants d'entreprise ne s'y trompent pas : pour trouver des idées nouvelles, ils réunissent de façon informelle des groupes de personnes qui expriment tout ce qui leur vient à l'esprit sur un thème donné… Et ces "brainstorming" peuvent être extrêmement créatifs.

La créativité, entrée libre

Selon Paul Eluard, "Il y a bien un autre monde, mais il est dans celui-ci". Ce monde auquel il fait allusion n'est donc pas réservé à quelques élus. Nous avons chacun notre autre monde. Notre propre créativité est là, et quoique nous ne la reconnaissions pas toujours, c'est elle qui donne de l'air à notre quotidien. Ainsi nous appartient-il soit de nous en tenir là et de la laisser vivoter à nos côtés, soit de lui aménager un peu plus d'espace dans notre vie et de la fertiliser.

Commençons déjà par la reconnaître en nous, même dans ses plus infimes manifestations. Le pas suivant est de prendre au mot nos envies fugitives, nos "Tiens, je ferais bien ça !" et de s'y mettre. Il faut une certaine fermeté (l'entourage n'est pas toujours très encourageant), un brin d'esprit de rébellion (pour faire autre chose que de recopier), et suffisamment de confiance pour persévérer, en dépit des peurs et des frustrations qui pourraient, de temps à autre, prendre le pas sur le plaisir de créer.

Exprimez-vous… avec humour

Riche d'expressions et de sens, l'humour est souvent difficile à manier. Ce n'est pas seulement un mode d'expression, c'est un véritable état d'esprit, une façon d'être. C'est aussi un bon moyen de communiquer. Quels sont ses secrets et comment se manifeste-t-il dans la vie de tous les jours ?

L'humour a ses humeurs ! Il varie d'une personne à l'autre, d'un pays à l'autre et même d'une époque à l'autre. Il reste ainsi difficile à définir. Mais une chose est sûre : c'est peut-être l'ingrédient le plus important de la recette du bonheur ! De plus, il est facile à mettre en pratique au quotidien !

Et vous trouvez ça drôle ?

Attention, le sens de l'humour n'est pas donné à tout le monde. Certains ont très tôt la veine comique, cette capacité à provoquer le sourire de manière spontanée, à jouer quotidiennement des rôles différents et à développer une imagination débordante. D'autres, que les sketches et gags énervent ou laissent froid, ne considèrent pas cela comme un plaisir à partager, mais plus comme un signe d'immaturité ou de faiblesse.

Se mettre en danger

Or, l'humour a un rôle majeur dans les relations. En nouant des liens entre les personnes, il constitue un bon moyen d'entrer en communication. Il procure du plaisir, détend et flatte. Il témoigne aussi d'un grand courage puisqu'il s'agit en faisant de l'humour d'oser se mettre en danger face au regard de l'autre.
S'exprimer sur un ton léger et humoristique, avoir un regard amusé sur les autres et sur la vie en général, c'est aussi une manière d'être libre.

Soyez prudents tout de même car une mauvaise utilisation de l'humour peut être dévastatrice, surtout s'il n'est pas compris des autres, et reste superficiel. Les formes d'humour comme le cynisme et l'humour noir sont très délicates à utiliser et demandent une grande maîtrise du langage et des émotions. Il s'agit donc d'un véritable art qu'il faut savoir manier avec tact !

L'humour, une thérapie ?

Des spécialistes se servent aujourd'hui de l'humour comme moyen de mieux gérer le stress. Ils travaillent sur la capacité à réagir positivement sous la pression en développant, par exemple, l'habileté à rire. Ils mettent ainsi en valeur la place essentielle de l'humour dans le quotidien de chacun, et permettent à tous ceux qui en ont besoin d'avoir une vision plus légère des événements stressants ou angoissants.

Selon la psychologue Françoise Bariaud* "l'humour peut permettre de se tirer habillement d'affaire, en déminant des situations relationnelles tendues ou en camouflant, sous couvert du "c'est pour rire", d'autres types de transgressions d'interdits".

Recette magique de la communication ? L'humour prend des allures de sauveur lorsqu'il est utilisé comme échappatoire dans une situation très embarrassante. N'oubliez pas que si l'on y prête attention, on peut le dénicher partout. A vous de le trouver et d'oser le mettre en pratique dans la vie de tous les jours.

Apprenez à vous affirmer… sans excès !

Contrairement à certaines idées reçues, ceux qui sont le plus à l'aise dans leur vie personnelle et professionnelle ne sont pas ceux qui ont un QI supérieur à la moyenne. Ce sont ceux qui vivent en bonne intelligence relationnelle avec les autres, qui savent s'affirmer. Ni "hérisson", ni "paillasson", ils savent obtenir ce qui leur tient à coeur sans écraser leur entourage ou le manipuler. Alors comment développer cette affirmation de soi ?

Comme l'a montré Henri Laborit, l'homme est resté pour beaucoup fidèle à ses comportements instinctifs. Face aux difficultés qu'il rencontre à vivre avec ses semblables, ce qui lui vient le plus naturellement, c'est soit de fuir (se soumettre, accepter l'inacceptable, se plaindre, se refermer sur soi-même…), soit d'attaquer (exercer sa colère, son mépris, insulter, frapper…).

Fuite ou agression ?

Or, les comportements de fuite, de passivité et de dévouement forcé ne vont pas sans de profonds malaises physiques (somatisations) et psychologiques pouvant aller jusqu'à des états dépressifs. Quant aux comportements d'agression, ils fragilisent la relation aux autres en provoquant la méfiance, la peur, la fermeture et le rejet.

Dans nos modes de fonctionnement les plus primaires (là où l'intelligence et le raisonnement sont "hors circuit"), nous ne sommes guère différents de l'animal. Nous ne sommes pas très éloignés non plus du petit enfant qui, pour obtenir ce qu'il veut, ne connaît, dans un premier temps, que les larmes ou la colère. Et que fera cet enfant si ses larmes et ses colères ne sont pas suffisamment prises en compte, s'il se sent par trop insatisfait dans ses besoins et ses désirs ? Il cherchera à obtenir ce qu'il veut de façon plus détournée : par la roublardise et/ou la séduction. Il apparaît alors une autre façon de vivre sa relation aux autres : la manipulation.

Promesse et périls de la manipulation

Qu'elle passe par les voies de la séduction ou par celles du mensonge (sous toutes ses formes), la promesse que porte en elle la manipulation, c'est de pouvoir s'approprier ce qu'on désire sans avoir à le demander ; sans avoir à prendre le risque d'un refus, le risque de perdre son pouvoir, son contrôle sur les autres.

Poussé à son extrême, et dans son versant le plus pathologique, on rencontre ici la "perversion" ; quoique moins nuisible, la manipulation témoigne néanmoins d'un non respect de l'autre. Qu'il s'agisse de gagner les faveurs de quelqu'un ou d'une assemblée, ou d'obtenir un service ou un avantage quelconque, ce qui importe c'est de faire avaler la couleuvre, en dépit des aspirations, des besoins ou des désirs de l'autre, en dépit de ce qu'il est.

Cette façon de faire présente incontestablement des avantages à court terme ; c'est la raison sans doute pour laquelle elle est si courante : que celui qui n'y a jamais goûté lance la première pierre ! A long terme, par contre, le manipulateur risque fort d'obtenir les mêmes résultats que les personnes agressives, avec de surcroît, la tension extrême que suscite la crainte des coups bas, des retours de bâton et le fait d'avoir à maintenir, coûte que coûte, une position de force et une image de lui-même qui n'est pas conforme à ce qu'il est réellement.
Au-delà de nos réactions instinctives et de nos conditionnements éducatifs, nous avons toutefois les moyens de nous comporter de façon plus bénéfique pour nous même et les autres.

Les bienfaits de l'affirmation de soi

Rester soi-même face aux circonstances et aux comportements quelquefois très irritants de son entourage, nécessite de faire appel à un certain nombre de facultés proprement humaines : la conscience, la réflexion et la capacité à contenir et à exprimer ce qu'on ressent, l'empathie…

L'affirmation de soi réclame également de pouvoir s'appuyer sur une solide confiance en soi, en les autres et en la vie. Avoir confiance en soi, ce n'est pas se prendre pour un surhomme. C'est au contraire, accepter ce qui cloche en nous, sans penser que ça nous empêche de valoir quelque chose, d'être aimé, de réussir ce qu'on entreprend, ni d'être heureux. Dès lors que l'on s'accorde de la confiance, on peut en donner, car notre relation aux autres est le miroir du rapport que nous entretenons avec nous-mêmes.

Un bon chef, par exemple, est celui qui a suffisamment confiance en lui pour se montrer tel qu'il est, y compris, si nécessaire, dans ses lacunes. C'est aussi celui qui saura témoigner par son attitude de la confiance qu'il a en ses équipes et la manifester individuellement et collectivement.

Développer son intelligence relationnelle

Quels en seront les résultats ? Les mêmes que dans tout groupe, toute famille dont les membres possèdent une réelle intelligence relationnelle, autrement dit des personnes ayant la capacité d'être en accord avec elles-mêmes et la volonté de vivre en bonne harmonie avec les autres, en dépit des dissensions qui ne manquent pas d'apparaître dans toute activité humaine. On trouvera alors davantage d'entraide, l'envie d'avancer ensemble, moins de méfiance et de tricheries, un regain d'énergie, plus de détente et de bien-être pour chacun…

Rester fidèle à soi-même, s'affirmer dans ce qu'on est en toute circonstance peut sembler un défi un peu ambitieux. Il n'en reste pas moins que c'est l'attitude la plus bénéfique que nous puissions adopter pour assurer la réussite de nos relations amoureuses ou de nos amitiés, pour mobiliser les autres, les influencer, les mettre à l'aise et se sentir à l'aise dans sa vie.

Il suffit pour s'en convaincre de se rappeler de ces fois où l'on a su demander clairement ce qu'on voulait, négocier honnêtement un contrat, dire non fermement mais calmement, résoudre un conflit, maîtriser sa colère ou son désappointement… on se sent à la fois plus léger et plus fort, rempli d'énergie, renforcé dans la confiance qu'on a en soi-même, en les autres et en la vie. Et si c'était ça le bonheur ?

Apprenez à mieux gérer votre temps

Vous n’arrêtez pas de courir à droite et à gauche toute la semaine ? Le week-end, vous n’avez pas une seconde pour vous reposer ? Il faut lever le pied, sortir le nez du guidon ! Comment mieux gérer son temps ? Comment être à la fois efficace, dynamique et heureux ?

Combien d'entre nous ne cessent de courir tout au long de la semaine, certains ayant même l'impression d'avoir vécu trois journées en une ? Au début, on trouve ce rythme dynamisant, on se donne un peu l'impression d'être un surhomme, c'est plutôt valorisant et agréable. Mais, petit à petit, on se sent de plus en plus débordé, et le stress, maladie des temps modernes, finit par nous accompagner au quotidien.

On a le sentiment qu'on ne s'accorde plus de temps pour soi, on se sent emporté dans une spirale qu'on ne maîtrise plus. Comment reprendre le dessus ?

Etablissez vos priorités

On s'éparpille dans des activités plus ou moins importantes, qui nous grignotent de précieuses heures, et on perd de vue les priorités. La première chose à faire sera donc d'établir des listes des activités selon qu'elles sont essentielles, importantes, ou secondaires.

Communiquez efficacement

Vous gagnerez aussi du temps en apprenant à mieux communiquer, tant avec vos proches, qu'avec vos collègues de travail. Une bonne communication est celle qui va à l'essentiel. Ne noyez pas votre interlocuteur sous un déluge de détails inutiles, et cernez clairement l'objectif de votre communication.

Sachez déléguer

Vous devez apprendre à déléguer. A la maison, demandez à vos enfants de faire quelques courses, ou de participer aux tâches ménagères (même si vous pensez qu'ils le font moins bien que vous…). Au travail, sachez vous entourer de collègues efficaces, à qui vous pourrez déléguer une partie de votre activité en toute confiance. Du mal à déléguer ? Questionnez-vous sur les raisons profondes de cette réticence…

Retrouvez le goût du farniente…

S'accorder du temps pour soi, faire une plus grande place à ses loisirs et à ses rêves, ça n'est pas perdre du temps. Au contraire, cela vous re-dynamise, et vous rend plus créatif pour des tâches jugées plus sérieuses. Vie professionnelle et vie privée doivent se nourrir l'une de l'autre : s'équilibrer et non pas s'opposer.

Fixez-vous des objectifs réalisables

Certains pensent que seule compte la réussite sociale, et c'est l'objectif qu'ils ont choisi d'atteindre dans leur vie. Ils passent énormément de temps à travailler, ils s'investissent complètement dans leur tâche et sont persuadés qu'ils pourront profiter de la vie une fois que cet objectif sera atteint.

Professionnellement, ils s'imposent de toujours être parfaits. Malheureusement, ils s'exposent au risque d'être constamment insatisfaits. En effet, qui peut être toujours parfait ? Personne… et leur objectif étant irréalisable, c'est un sentiment d'insatisfaction qui envahira leur vie. Il conviendra donc de préférer des objectifs réalisables et mesurables dans le temps.

Quand êtes-vous le plus efficace ?

Vous devez savoir à quel moment de la journée (matin, après-midi, soir) vous êtes le plus efficace. Si c'est le matin par exemple, alors les activités importantes, les rendez-vous essentiels, les prises de décision, etc., devront être programmés à ce moment là.

Mieux se connaître

Si vous vous laissez déborder de la sorte et que vous l'avez accepté, c'est forcément que vous en retirez des bénéfices secondaires. Quels sont-ils ? Vous devrez absolument trouver une réponse à cette question si vous voulez réellement changer, et organiser votre temps de façon plus judicieuse. Ces bénéfices secondaires sont différents pour chacun, ils peuvent être de l'ordre d'une reconnaissance du groupe (toujours valorisante), d'un goût du défi, d'une prise de pouvoir sur les autres, d'une nécessité économique, etc.

Respecter ces quelques conseils vous aidera probablement à réduire le stress négatif dû à une mauvaise gestion du temps. Toutefois, vous ne ferez pas l'économie d'une réflexion approfondie sur vous-même et sur votre façon de fonctionner. Seule cette démarche permettra un changement durable dans le temps.

Comment développer son charisme ?

Vous en avez assez d'être trop effacé et de ne pas savoir vous imposer ? Vous êtes plein d'idées, vous avez une vraie personnalité créative, mais vous avez peur de déplaire et de l’échec ? Apprenez à développer votre charisme et à oser affirmer vos opinions !

Certes, vous êtes sympathique : c'est une qualité que vos proches vous reconnaissent, mais que vous ne parvenez pas à développer auprès de personnes inconnues. Si vos interlocuteurs vous remarquent si peu, c’est qu’il vous manque une qualité essentielle : le charisme.

Développer la confiance en soi

Vous bafouillez quand vous prenez la parole en public, et préférez vous taire pour éviter de vous confrontez à cette situation. Vous en avez assez de vous imposer ce rôle de figurant silencieux, vous voudriez savoir défendre et affirmer vos opinions. Savoir aborder avec assurance toute situation inconnue, et inspirer le respect d'autrui. Si votre désir de changement est réel, alors vous devriez y parvenir. Pour s'imposer aux autres, il faut avant tout s'imposer à soi même, c'est-à-dire développer la confiance en soi. La plupart du temps, l'inhibition sociale résulte d'une peur d'être critiqué et jugé, et donc de n'être plus aimé. Cette dépendance aux regards des autres exprime un défaut d'estime de soi. Retrouver confiance en vous est l’étape indispensable si vous voulez développer votre charisme.

Acceptez de ne pas être parfait

Vous devrez ensuite choisir de créer le contact au lieu de l'éviter. Il faut que vous osiez prendre les devants sans attendre que l'on vienne vers vous. Certes, sachez choisir le moment, pour ne pas devenir un gêneur. Vous serez à l'aise, si vous êtes le plus naturel possible.

Ne cherchez pas continuellement à approcher la perfection. Si c'est votre cas, vous avez sûrement peur de décevoir l'autre, et ne vous autorisez à prendre la parole que si vous avez quelque chose de brillant à dire. Comme c'est rarement le cas (cela vaut pour chacun d'entre-nous, nos instants de génie sont finalement assez limités !), vous ressortez constamment déçu de vous-même, ce qui affaibli d'autant plus votre confiance en vous.

Soyez moins perfectionniste, osez prendre des risques et donnez vous le droit de ne pas réussir au premier coup.

Avoir du charisme, cela s'apprend

La communication non-verbale concerne les attitudes, gestuelles, positions spatiales, mimiques, etc. Sachez que cela a autant d'impact que le contenu de votre message verbal. Vous devrez apprendre à mieux connaître ces messages implicites que vous faîtes parvenir à votre interlocuteur, afin de pouvoir les maîtriser. Observez attentivement les personnes auxquelles vous aimeriez ressembler, et décodez leurs attitudes, comportements, et stratégies. Sans forcément essayer de les imiter, vous pouvez vous en inspirer afin de créer votre propre mode de communication. Si ce nouveau comportement vous permet d’améliorer votre charisme, il devrait s’intégrer très facilement à votre personnalité !

Apprenez à dire non

N O N : vous avez du mal à articuler fermement ce petit mot, et vous retrouvez souvent piégé(e) ? Un peu de courage, faites connaître clairement aux autres votre refus d'obtempérer.Cela s'apprend !

Votre patron vous demande de rester plus tard ce soir, votre enfant veut sortir pour la troisième fois cette semaine, votre frère veut vous emprunter 10 000 francs… Vous n’êtes pas d’accord ? Dites-le ! Trop souvent, nous cédons aux pressions et lâchons à regret un "oui", simplement parce que nous avons peur des conséquences de notre refus.

"Exprimer son désaccord nous oblige à être actif, à remettre en question l'ordre établi, explique Marie Haddou, psychologue clinicienne et auteur de "Savoir dire non" (éd Flammarion)". Dire non, c'est accepter de devoir ensuite s'expliquer, négocier avec l’autre. C’est aussi s'exposer à des critiques, à des rancunes, passer pour un sans-coeur, un casse-pieds. Cette peur d'être mal jugé renforce l’état de dépendance dans lequel nous nous trouvons vis-à-vis des autres. C’est pourtant indispensable si l’on veut affirmer sa personnalité et être vraiment soi-même…

Voilà six conseils à mettre en pratique pour ne plus "se faire avoir" :

1 - Ne culpabilisez pas

Pas facile de s’affirmer sans passer pour une personne avec un sale caractère. Pour obtenir un "oui" de votre part, tous vos demandeurs, proches (famille, amis) ou éloignés (commerçants, patron…) vont tenter de vous culpabiliser. Stop ! Ne vous laissez pas influencer : votre refus ne doit pas vous remettre en cause. Ne cédez surtout pas au chantage, notamment affectif.

2 - Ne vous précipitez pas

Prenez votre temps pour peser le pour et le contre et donner votre réponse… même, ou surtout, si vous sentez qu’on vous presse pour obtenir plus vite et plus facilement votre accord. N’hésitez jamais à demander un délai de réflexion "je vais y réfléchir".

3 - Préparez-vous

Opposer un refus est toujours source d’anxiété : apprenez à gérer celle-ci, tout particulièrement en prenant conscience des pensées automatiques négatives que génère votre volonté de refus. Remplacez vos monologues intérieurs ("ça tombe toujours sur moi", "je ne suis pas très sympathique") par des pensées réalistes ("j'ai le droit d'exprimer mes opinions"). Fabriquez-vous des expressions toutes faites que vous n’aurez qu’à sortir de votre poche : “je suis sincèrement désolé, mais ma réponse est non” ou “je regrette vraiment, mais je préfère m’abstenir”…

4 - Soyez tacticien

N’agressez pas votre interlocuteur : préférez le "je" ("je ne peux pas te prêter d’argent") au "tu" ("tu n’as jamais un centime"). Adoptez des techniques connues des psychologues, par exemple celle dite "du disque rayé". Elle consiste à répéter sans discontinuer votre opinion, quelles que soient les objections de votre interlocuteur, jusqu'à ce qu’il les entende "je suis désolé(e) mais j’ai un rendez-vous" ou "ce meuble me plaît mais je n’en ai pas les moyens". Autre technique, l'écran de brouillard consiste à paraître accepter les critiques sans abandonner votre point de vue : "je sais, ce n'est pas très gentil de ma part mais je peux pas t'aider ce week-end". Ces deux attitudes particulièrement décourageantes pour votre "demandeur" devraient lui faire lâcher prise rapidement. Là encore, entraînez-vous !

5 - Trouvez une solution de substitution :

La méthode du “non, mais…” vous permet de contourner la difficulté. Expliquez à votre frère “je comprends tes soucis financiers, mais je ne peux pas t’aider en ce moment. Pourquoi ne demandes-tu pas une avance à ton patron ? ” Expliquez à vos parents “je sais que vous comptiez sur nous pour Noël mais nous avons prévu d’aller à la montagne. Par contre, nous pouvons nous retrouver le premier week-end de janvier”… Vous montrez ainsi que vous avez vraiment réfléchi à la demande et nul ne pourra vous reprocher votre désintérêt.

6 - N’en abusez pas

Ne refusez rien par esprit de contradiction, parce que vous êtes énervé(e), tendu(e), ou parce que vous avez trop bien appris la leçon ! Veillez également à ne pas opposer des refus agressifs ou maladroits, vous passeriez vite pour une personne peu sympathique ! Le non doit être utilisé à bon escient pour favoriser des échanges authentiques. Les contradictions, les désaccords et les accords possibles permettent une vraie communication, un échange. En fait, savoir dire non permet de bien savoir dire "oui" !

Cultivez votre jardin secret

Plus jeune, vous étiez artiste, sportif, inventif … Et maintenant ? Oh, vous êtes bien trop occupé ! Entre le travail et la famille, vous n’avez plus de temps pour ces "futilités" ! Et si vous donniez à nouveau le temps à vos passions d’éclore ? Nos conseils pour cultiver votre jardin secret.

Au collège, vous étiez champions de gymnastique, vous adoriez dessiner, vous épatiez vos copains en jouant du saxo. Vos camarades attendaient avec impatience la suite du feuilleton que vous leur inventiez à chaque soirée… Au lycée, vous participiez à des tournois d’échecs, vous vous enflammiez pour défendre un film ou une pièce de théâtre, vous faisiez de la photo …

Passions sacrifiées

Son jardin secretLa liste n’en finirait pas de toutes ces passions petites ou grandes, auxquelles vous avez renoncé au nom du sempiternel “J’ai pas l’temps !”. Et pourtant si ! Vous pourriez trouver le temps ! Même si vos moments de loisirs sont plus brefs qu’à l’adolescence, vous ne travaillez 24 heures sur 24 !

Prendre le temps de vivre

En fait, vous avez tellement pris l’habitude de vous occuper des autres, conjoint(e), enfants, d’organiser leurs sorties ou leurs vacances, que vous vous êtes oublié(e) en route ! Les activités que vous pratiquiez “avant”, vous y avez renoncé, non faute de temps, mais parce que vous ne vous êtes pas autorisé(e) à prendre ce temps pour vous. Du coup, vous n’en avez plus vraiment envie, et vos goûts sont guidés par le devoir plutôt que le plaisir : vous n’hésitez pas à consacrer du temps à la gymnastique, pour retrouver votre ligne, au shopping pour rester séduisant(e), à la cuisine, pour satisfaire votre famille ou vos invités, mais vous n’avez plus de vrais désirs personnels. Alors, cherchez bien dans votre mémoire : vous retrouverez vite quelles occupations faisaient votre bonheur !

Se faire plaisir

Personne ne vous oblige à devenir un acharné du loisir ! Si aucune activité particulière ne vous tente, offrez-vous une soirée par-ci par-là, rien que pour vous. Allez écouter la musique que vous aimez, boire un verre avec un(e) collègue… Et surtout, sachez profiter en personne de la réduction du temps de travail, grâce à laquelle vous trouverez enfin le temps de vous faire vraiment plaisir. En affirmant vos passions, vous ne volez pas de temps à ceux que vous aimez. Vous leur permettez, au contraire, de mieux vous apprécier en découvrant vos talents cachés.

Où pratiquer les activités de ses rêves ?

Les centres de loisirs et les centres sportifs, là où les enfants pratiquent le sport, les cours de musique ou d’arts plastiques, proposent souvent des activités pour les adultes. Si vous manquez d’informations, consultez la mairie de votre domicile ou recherchez à l’aide d’internet. Si vous n’aimez pas les contraintes horaires ou si votre choix ne se prête pas à un emploi du temps fixe, vous pouvez peut-être pratiquer votre “hobby” chez vous : les librairies, qu’elles soient ou non spécialisées, regorgent de méthodes d’apprentissage dans les domaines les plus variés. Inscrivez-vous dans des associations, entrez en relation avec d’autres passionnés, échangez des astuces : c’est le moyen de faire la part belle à vos petits bonheurs.

Enfin, pensez à définir la place qui vous est nécessaire pour pratiquer votre activité. Car votre jardin secret a besoin non seulement de temps pour s’épanouir, mais aussi d’espace !

Du temps pour vous, c’est possible !

Nous sommes censés moins travailler, pourtant nous ne cessons de nous plaindre du stress et du manque de temps. Comment se ménager des pauses pour recharger ses batteries et ne plus passer à côté de sa vie. Des conseils pour dégager des moments pour soi. Rien que pour soi.

Suivez ces conseils pour enfin vous accordez un peu de temps pour vous !

Du temps pour vous1 - Fractionnez vos congés

Vous avez l’impression de courir sans cesse avec en ligne de mire les vacances. Pour prendre le temps du bon côté, il vaut mieux fractionner ses congés, au lieu de prendre cinq semaines au mois d’août. Si vous n’avez pas d’enfants scolarisés prenez-les hors saison. Les pauses soleil pendant l’hiver sont un antidote à la fatigue et la déprime. Le carnaval (Nice, Rio, Venise) de février, représente aussi une pause festive très dynamisante.

2 - Partez en week-end

Changer d’environnement donne le temps de souffler un peu et permet de couper les ponts avec son travail. Louez un gîte, en amoureux ou profitez des promotions de dernière minute sur le net. Les sites de voyages en proposent de nombreuses. Lisbonne, Rome, Madrid à petits prix, c’est possible. Objectif : se libérer des pressions du quotidien et du stress lié au travail. Même une courte pause peut se révéler bénéfique.

3 - Faites du sport à plusieurs

Vous avez beau savoir que garder la forme nécessite des pauses sportives régulières, chaque fois c’est la même chose. Vous sacrifiez votre temps au travail et autres sempiternelles corvées... Pourtant vous adorez ça. Piscine, fitness ou art martial, le meilleur moyen de ne pas louper ce rendez-vous avec soi-même est d’enrôler un ami. A deux, vous avez plus de chances de vous stimuler. Durant la pause déjeuner ou après le travail pour les courageux ; le samedi matin pour les plus occupés.

4 -Planifiez vos loisirs.

Ménagez-vous de menus plaisirs. Pour ne plus dire en fin de semaine : j’ai raté ce film génial, cette expo incroyable ou cette pièce sublime : pensez à planifier vos loisirs. Une bonne gestion du temps libre demande de prévoir aussi à l’avance, sous peine de voir filer la... journée, la semaine, les mois !

5 - Pratiquez l’éloge de la lenteur

Nous passons notre temps à faire plusieurs choses en même temps. Téléphoner en conduisant, manger en marchant... Pour se "déprogrammer", il faut retrouver la sérénité. Par exemple, passer des moments allongés sur un lit dans une chambre, à regarder les mouvements d’un rideau agité par le vent. Objectif : rester immobile.

6 - Consacrez-vous un soir par mois, seul

Se coucher tard en semaine devient très fatigant, sortir sans les enfants est compliqué et coûteux. Sans compter qu’à deux les envies peuvent être différentes. Pour être sûr de se ménager un temps pour soi, il faut changer ses habitudes : offrez-vous un soir par mois, bien à vous. Faites uniquement ce qui vous plaît, un bain d’huiles essentielles, un billard…

7 - Faites la chasse aux interrupteurs

Dès le matin, prenez le parti d’en finir avec ceux qui viennent saboter vos plages de temps nécessaires pour être efficace. Par appels, par irruption, par fax, par mails, ils nous lancent des ballons que nous sommes bien entraînés à rattraper au vol, sur le bout du nez. Résultat : voilà la fin de la journée et votre objectif loin d’être rempli. Mettez-vous sur répondeur, et rappelez une fois que vous avez mené votre projet à terme. Etablissez chaque jour une liste des prioritaires (téléphones et personnes).

En couple, soyez perso !

Etre amoureux, cela veut dire tout partager… Mais la relation fusionnelle a des limites ! Car il est essentiel de préserver sa liberté en solo pour atteindre le bonheur à deux. Un peu d’individualisme ne nuit pas au couple ! Doctissimo vous donne quelques conseils pour que un plus un égale deux…

Vous vivez le parfait amour, mais aimeriez garder une certaine autonomie ? C’est normal. Car même dans le couple le plus passionné, il est essentiel de préserver son identité et ses désirs.

Gardez votre autonomie financière !

En couple, soyez perso !Votre indépendance passe bien sûr par une autonomie financière. Difficile de prétendre à un peu de liberté lorsqu’on se fait "entretenir" ! Si vous gagnez votre propre argent, n’oubliez pas de garder un compte bien à vous, différent du compte commun. Ainsi, vous gérez votre argent comme vous l’entendez et n’avez pas à justifier vos dépenses. Et surtout, achetez sans remords ce qui vous plait avec cet argent ! Par contre, ne refusez pas les cadeaux quand même sous prétexte d’indépendance !

Activités en solo !

Prévoyez-vous du temps bien à vous, pour pratiquer vos activités préférées ou vos passions… ou ne rien faire ! Car vous n’êtes pas obligé de faire quoi que ce soit, du moment que vous vous faîtes plaisir. Essayez de réserver ainsi au moins un soir par semaine (ou un soir par mois au pire). Et surtout, ne lui racontez pas tout, vous n’avez pas de comptes à rendre. De plus, à se livrer sans réserve à l’autre, vous risquez d’entretenir une relation plus fraternelle qu’amoureuse.

Home sweet home !

Lorsque l’on vit ensemble, il est indispensable de conserver son espace à soi. Vous avez déjà votre téléphone portable et votre voiture, c’est bien. Vous pouvez de plus annexer une partie de la chambre (votre côté du lit par exemple). Mais le mieux pour avoir vos moments d’intimité, c’est bien sûr d’avoir votre pièce bien à vous. Aménagez-la comme vous le souhaitez, avec pourquoi pas votre ligne directe et votre ordinateur ? Certains vont même jusqu’à prendre chacun leur appartement. Si leur liberté est garantie, les inconvénients (autres que financiers) existent : risque d’éloignement dans le couple, problème avec les enfants… une décision qui doit être prise d’un commun accord.

Une question d’autorité

Les rôles parentaux se souvent mal partagés. Aller chercher les enfants à l’école, les aider pour les devoirs…vous avez l’impression de tout faire ? Mettez votre emploi du temps à plat avec votre conjoint et essayer de mieux répartir les tâches. Soit par activité, soit par jours de la semaine, en faisant un planning par exemple. Mais souvent dans le couple, le problème n’est pas une question d’organisation, mais d’autorité. C’est toujours à vous de gronder les enfants, de les surveiller et de les empêcher de faire des bêtises… Car votre conjoint n’assume pas à 100 % son rôle de parent. Surtout, refusez d’être le seul garant de l’autorité. Dès que les enfants font des bêtises, signalez-lui que c’est son tour de s’en charger ! N’attendez pas qu’ils soient grands pour prendre du temps pour vous !

Non au dictat !

Votre conjoint fait régner une ambiance de dictature ? Vous n’avez pas l’impression de partager, mais de subir ? Du coup, prendre un peu plus liberté, vous en rêvez, mais n’osez pas le mettre en pratique ! Car vous êtes obligé(e) de demander la permission pour tout ! Souvent, ce type de comportement est lié à son propre passé. Soit il reproduit ce qu’il a vécu, soit au contraire, des parents trop absents l’ont obligé à se forger seul une carapace. Pour contrer ce problème, il faut éviter le clash et agir avec diplomatie. Expliquez-lui que vous ne fonctionnez pas comme lui et que vous ne supportez pas ce combat permanent. Vos désirs ont autant de valeur que les siens ! Sans trop revenir sur son passé montrez-lui qu’il (elle) vous étouffe et que vous avez besoin de respirer. Prenez une semaine de vacances seul(e) pour marquer votre détermination et au besoin, n’hésitez pas à envisager une thérapie de couple.

Sortez la tête de l'eau, avec la chronopsychologie !

Certains psychologues dénoncent un mode de travail excessif : le présentéisme, une tendance à rester au bureau coûte que coûte, vissés devant son ordinateur jusqu’à plus d’heure. Ces nouveaux psy, les chronopsychologues boudent la journée continue et conseillent de revenir à des rythmes de travail plus équilibrés.

Une nouvelle discipline, la chronopsychologie, propose d’étudier nos rythmes psychologiques pour trouver le bon équilibre au travail. "On essaye de voir à quel moment de la journée, l’activité intellectuelle est à son pic et à son creux", explique François Testu*, professeur de psychologie. Des études montrent que la vigilance fluctue selon les heures. Il est préférable, par exemple de commencer la journée vers 9 heures. On sait aussi qu’il y a une période difficile après déjeuner qui devrait être un temps pour des activités qui ne demandent pas trop de concentration. Ces variations se reproduisent régulièrement, et c’est là qu’intervient la rythmicité.

Trouver le bon équilibre

La chronopsychologie a pour premier mérite de se pencher sur l’aménagement du temps de travail. Les recherches ont mis en évidence un même profil d’évolution journalier de niveau de performance. Généralement il progresse du début jusqu’à la fin de la matinée, s’abaisse après le déjeuner puis s’élève à nouveau, plus ou moins. Le pic se situe entre 10h30 -11h30 et 16 -18h.

En clair, le moment de la matinée le plus propice pour solliciter votre intellect se situe entre 10 et 13 heures. Un créneau horaire qui convient également à des réunions ou des rendez-vous. Inutile de consacrer des heures à ce type d’activité, une heure 30 maximum est bien suffisant pour un échange d’informations efficace. Après une pause vous pouvez caler dans votre planning une période de productivité intense. Quand vient l’heure du déjeuner, résistez à la tentation de boucler un dossier, un sandwich à la main.

La fin du surmenage !

"L’ère du surmenage touche à sa fin", clament les chronopsychologues. On soulage ses neurones et on se détend. Adopter le bon rythme au travail, c’est aussi prendre du temps pour entretenir de bonnes relations professionnelles avec ses collaborateurs, proches et lointains. Après le déjeuner mieux vaut prévoir des activités de communication, téléphoniques y compris ou s’appuyer sur des automatismes (classement, courrier...). Ensuite, l’idéal est de s’isoler, et d’enchaîner par une phase de productivité intellectuelle.

De l’importance des pauses

L’entreprise oblige souvent l’individu à se dépasser. Conséquence, vous devez résister à une pression souvent très forte. Il n’est pas superflu de respecter des temps de pause. Les bienfaits sont multiples. "La pause permet à la fois de se détendre, et par conséquent de maintenir élevé son niveau de vigilance et de motivation", affirme le professeur Testu. La bonne fréquence dépend, bien entendu de la nature de votre job. Si vous êtes soumis à de gros stress, multipliez les pauses, toutes les 2 heures environ. Pendant 10 minutes cessez l’activité qui est en cours, ouvrez le journal, passez un court coup de fil personnel, papotez à la machine à café. Il s’agit d’opérer une rupture complète. Inutile de travailler pendant 12 heures. Dans l’idéal, optez pour une régularité dans la semaine, et préservez le week-end.

 

Gérez votre lundi !

Le lundi se traduit par une grande hétérogénéité dans les profils journaliers de performances et de comportement. Le week-end est ressenti non seulement le jour qui suit, mais également la demi-journée qui le précède, le vendredi après-midi. Pendant ces deux demi-journées, du lundi et du vendredi vous anticipez sur l’avenir proche, vous avez déjà un pied dans le week-end. La rythmicité psychologique, les performances et les comportements sont perturbés.

Malgré sa grande similitude avec la rythmicité journalière biologique, la rythmicité de l’activité intellectuelle est dépendante d’autres facteurs. La motivation en est un. Pour élever le niveau de vigilance de vos collègues ou de vos employés, rien de tel que de créer des situations motivantes. Enfin, une information intéressante : il n’a jamais été mis en évidence de fluctuations périodiques psychologiques différentes selon les sexes…

Les 5 clés du bonheur

Le bonheur ne s’achète pas chez un concessionnaire, mais se cultive plutôt comme un jardin. Certains lui courent après, d’autres le savourent, mais tous nous y aspirons. Pour vous aider dans cette quête, des spécialistes vous proposent cinq pistes…

Le bonheur est dans le pré, pour les uns. Pour d’autres, il est dans les bras de l’être aimé, ou au détour d’une galerie d’art. Chacun le sien, donc, et tout le monde y a droit ! Parfois, il est à portée de mains, souvent on passe à côté. Disposition de l’esprit ou don du ciel ? Peu importe ! L’important est de le cultiver. Il existe plusieurs pistes, toutes reposent sur des attitudes et une pratique au quotidien. Alors suivez nos conseils…

1 - Retrouvez l’estime de soi

Les clés du bonheurCertaines personnes ont le don de se dévaloriser, d’autres savent qu’elles sont un cadeau au monde. La différence entre les 2 ? L’estime de soi ! C’est un gage de bonheur, une dimension de votre personnalité qui a besoin d’être alimentée. Une personne qui a une haute estime d’elle-même, se traite en diva, "elle prend la responsabilité de sa vie, et donc de son bonheur, sans blâmer les autres", explique le psychiatre Christophe André. Celle qui en a peu ne s’apprécie jamais assez et rencontre d’innombrables difficultés. Pour la cultiver, commencez par dérouler le film de vos succès. En fin de journée, vous avez pris l’habitude de vous souvenir des mauvaises nouvelles : ce dossier est inextricable, il a plu tout le week-end. Pensez plutôt en positif : une petite victoire au boulot, un compliment de votre amoureux... et c’est bien agréable.

2 - Cultivez de bonnes relations avec les autres

Le bonheur ? Bichonner ses amis. "En contrepoint à l’ego attitude, penser aux autres est important pour être heureux" affirme Albert Ellis, fondateur de l’approche émotivo-rationnelle. Son conseil : ne cherchez pas à vous sentir systématiquement aimé ou accepté par votre entourage. Faites de l’approbation des autres un objectif souhaitable, mais non indispensable. Au lieu d’attendre des autres, soyez prêt à donner. N’hésitez pas à rendre service ou à multiplier les occasions de faire la fête. Invitez vos voisins à dîner ou organisez des brunchs avec vos amis, le dimanche. Ça demande bien moins de temps et de moyens qu’on l’imagine.

3 - Donnez-vous des petits plaisirs

Et si le bonheur de vivre, était une suite de petits bonheurs ? Les petits plaisirs mettent le moral au beau fixe... une pause café avec un collègue qu’on aime bien, un rayon de soleil au coeur de l’hiver… Le bonheur, c’est comme la santé, ça s’entretient tous les jours. Faites-vous du bien, et surtout éviter de multiplier les corvées, les vitres, les comptes, les courses à Carrefour. Vous pouvez aussi penser en terme de récompenses, de bénéfices personnels. "Si je décroche ce budget, je m’offre un week-end en amoureux" ! Prenez le parti de la gaieté : la joie augmente le taux d’endorphine, ces hormones relaxantes, molécules du bonheur.

4 - Faites la paix avec votre passé

De vieilles rancunes au sujet d’un ex, une histoire familiale difficile... il arrive que les souvenirs soient parfois encombrants. Pour gagner en légèreté et donc en capital bonheur faire la paix avec son passé est souvent une nécessité. Il suffit parfois d’en parler. C’est souvent plus facile, avec une amie, même si l’objet de la discorde est sensible. Dans le cadre du couple ou de la famille, c’est parfois plus délicat. Le travail de deuil ou de pardon ne se fait pas tout seul, l’accepter est déjà un pas vers la résolution du problème. Aujourd’hui consulter un psy est devenu courant.

Pour comprendre, mettre à jour et s’en délivrer, consulter un professionnel est parfois la bonne solution. Surtout si vos angoisses, ou un certain mal-être, deviennent un obstacle à votre bonheur. Faire la paix avec son passé est aussi un signe de maturité.

5 - Développez votre créativité

Combattre la routine, s’ouvrir à l’inconnu... Et si on essayait la créativité, un des piliers du bonheur ! D’après Christian Boiron, philosophe, pour explorer, exprimer sa personnalité et être heureux, cette qualité est essentielle. Votre matière première : la curiosité ! Autorisez-vous les erreurs, les tâtonnements... dans de nombreux domaines. Tout le monde peut s’y mettre ! Dans la cuisine, par exemple. Que ce soit pour un dîner en amoureux, ou un goûter d’enfants, amusez-vous et inventez. L’écriture, aussi est agréable. Imaginez des personnages de roman en regardant les gens de votre entourage (façon, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain). Ou préparez un voyage, sans forcément avoir recours à des agences.

Le hasard : ça se provoque !

Pourquoi y a–t-il des jours avec et des jours sans ? Pourquoi est-ce toujours à vous que les tuiles arrivent ? Comme si les phénomènes se concertaient pour nous rendre la vie désagréable ! Pourtant, mettre la chance de son côté et briser la loi des séries, c’est possible ! Il suffit de savoir provoquer le hasard…

Après un réveil difficile, Julie loupe son train, tempête, paye une nouvelle réservation, et saute dans le suivant. Au wagon bar, elle croise Mario, son vieil ami d’enfance. Alors qu’elle pensait justement à lui ce matin. Ils ne s’étaient pas vus depuis plus d’un an. Hasard ou coïncidence ? La vie et les rencontres qui parsèment l’existence sont un mélange à la fois d’ordre et de chaos, de jeu et de déterminisme. D’ailleurs le mot hasard, d’origine arabe, signifie "jeu de dés". Pour maîtriser le fonctionnement aléatoire, mieux vaut en savoir plus sur les coïncidences. Qu’est-ce que c’est ? Comment ça marche ?

Une histoire de synchronicité

Le hasardSelon Jung, le célèbre psychanalyste, qui a passé son temps à explorer les couches les plus profondes de notre inconscient, ces hasards heureux font partie des "synchronicités". C’est-à-dire des évènements apparemment indépendants qui apparaissent simultanément et sont reliés par une signification. Par exemple : un ami vous parle d’un voyage dans le désert, le mythique film "Lawrence d’Arabie" passe à la télé, et à midi en faisant vos courses vous avez craqué sur des serviettes de plages avec des dromadaires… Dans la masse d’infos qu’on reçoit de l’extérieur, la vie attire votre attention, sur quelque chose d’important.

Une question d’intuition

A quoi ça sert ? Le hasard est nécessaire à la vie, c’est une stratégie efficace pour faire émerger une nouvelle priorité. En étant surpris par un événement improbable, une rencontre, une série de coïncidences, vous allez vous remettre en mouvement à un moment de votre vie où vous étiez soit coincé, soit en train de sombrer dans une sorte de routine. En réalité les coïncidences ne sont pas si rares. Pour pouvoir en profiter, la première étape consiste à les repérer. Il faut juste apprendre à regarder le monde qui nous entoure. Ensuite jeter aux orties, son esprit trop rationaliste et développer son intuition.

Mise en pratique !

Voici conseils pratique pour mettre la chance de votre côté selon les situations :

La méthode : Munissez-vous d’un carnet. Soyez à l’affût de tout ce qui se dit autour de vous. Et vous verrez que lorsque l’on y prête attention les "coïncidences" se multiplient. C’est quand on cherche un toit que l’on se rend compte que ses copains lâchent le leur.

En pratique : Angèle vous annonce que le cousin Arthur part en Afrique pour longtemps, saisissez l’opportunité et demandez lui ce qu’il fait de sa sublime maison. Autre exemple : vous saisissez des bribes de conversations au café à propos de lofts à vendre pour une bouchée de pain... Jetez votre esprit rationnel aux orties et les réflexions du genre "cette info est absurde, c’est sûrement un canular". Et foncez sur l’occasion.

La méthode : Le rêve éveillé. Chaque matin, visualisez longuement la situation idéale en détail. L’esprit agit sur la matière et cet exercice permet de rencontrer par "hasard" celui qui vous aide à décrocher le gros lot.

En pratique : Si Ursule vous invite à dîner, allez-y. Et prenez le métro, vous avez plus de chances de tomber sur de vieux copains - quelle coïncidence ! - qui viennent d’être nommés dans la boite de vos rêves et embauchent de nouveaux collaborateurs.

La méthode : Formulez vos besoins. Pour provoquer la chance d’un hasard il faut déterminer ses besoins essentiels. En général, ils diffèrent des simples désirs ou des satisfactions plus éphémères.

En pratique : Discutez avec cette jeune femme inconnue, surtout si ce n’est pas votre genre. Si vous découvrez qu’enfant, vous habitiez dans l’immeuble en face. Ou que vous étiez en Ethiopie à la même époque, elle pour des études d’archéologie, vous pour un reportage photo... Invitez-la à dîner sans à priori, ni trop d’attentes, non plus. Le monde est un vaste champ d’expérience, où tout est possible.

 

Un animal pour le mental !

Avoir un animal, ça fait du bien à la tête et au corps ! C’est prouvé scientifiquement, chiens, chats ou poissons rouges chassent le stress et protègent la santé ! Les petites bêtes, et les plus grosses, peuvent même servir de thérapie dans certains troubles psy. Découvrez les bienfaits des plumes, poils et écailles !

Vous ne vous en doutez pas, mais Mirza, Coco ou Nemo ne sont pas simplement de fidèles compagnons. Ils veillent aussi sur votre santé…

Le meilleur ami de l’homme

Vous ne voulez pas prendre de chien, car cela demande trop de temps et d’investissement ? Vous avez tort ! Non content de vous apportez de l’affection, il éloignera le médecin ! En effets, des études ont souligné que les possesseurs d’un compagnon à quatre pattes avaient moins de problèmes d’hypertension artérielle, moins de cholestérol et de triglycérides que les autres1. Et leurs chances de survie en cas d’attaque cardiaque sont plus élevées. Le toutou serait même un allié de poids contre les kilos2 ! Difficile d’expliquer cet effet santé des chiens, mais cela serait certainement lié à une plus grande activité physique des maîtres et plus de relations sociales. Eh oui, il faut les sortir et l’on fait des rencontres !

Une bête pour la tête

Animal mental moral thérapieDe manière générale, les animaux de compagnie ont vu leurs vertus psychologiques reconnues. Ainsi, le fait d’avoir un chien, un chat, des oiseaux, des poissons rouges…. permet de réduire le stress des maîtres. Les heureux propriétaires sont également moins sujets à la dépression. De manière générale, les amis des animaux sont plus actifs, moins isolés que les autres… Selon certaines études3, le simple fait d’avoir un animal de compagnie réduit de manière forte l’usage de médicaments psychotropes et diminue de 50 % les dépenses de santé ! Ces compagnons permettraient de traverser de manière plus sereine toutes les difficultés de la vie4.

Retrouver la santé

Si les animaux ont un effet protecteur, ils sont également utilisés pour soigner ! Ainsi, plusieurs services hospitaliers n’hésitent pas à les utiliser afin de réduire le stress des malades ou les aider à retrouver le moral5, 6. Les animaux de compagnie sont également préconisés dans les cas de personnes souffrant de démences séniles, notamment Alzheimer7.

Certes, nombre de scientifiques8 restent septiques : est-ce le fait d’avoir un chien qui améliore la santé ou le fait d’aller bien favorise l’achat d’un compagnon ? Et certains n’hésitent pas à souligner les risques inhérents à la possession d’un animal : morsures, allergies, infections… particulièrement dangereuses si on place les animaux chez des personnes qui sont fragilisées ou éprouvent des ennuis de santé. Mais pas d’inquiétude, les bénéfices semblent plus importants que les quelques risques9 !

Aller chercher la petite bête ?

Si posséder un animal est un atout santé, pas question de courir à la première animalerie ! Il s’agit d’un engagement sur le long terme, qui demande des responsabilités. Réfléchissez avant de vous engager. Au besoin, demandez conseil à vos amis qui ont des animaux ou à un vétérinaire. Mieux : rendez-vous au refuge de la Société Protectrice des Animaux (SPA) la plus proche de chez vous. Vous aurez des conseils avisés et vous ferez un heureux. Car n’oubliez pas, pour que votre animal soit une source de bien-être, il faut lui apporter vous aussi du bonheur !

S’aimer, ça s’apprend !

Vous ne ressemblez pas aux nouvelles icônes qui s’affichent dans les magazines et vous n’êtes pas l’employé du mois dans votre bureau… Peu importe ! Apprenez à vous aimer tel que vous êtes. Découvrez quelques conseils pour qu’à nouveau l’amour fou règne entre votre ego et vous !

Aujourd’hui, difficile de s’affirmer et d’avoir confiance en soi. Car on a souvent tendance à se dévaluer, quand ce n’est pas notre entourage qui s’en charge ! Pourtant, s’aimer est l’une des clés essentielles pour renouer avec soi, retrouver la confiance, s’ouvrir aux autres et être heureux.

Chassez les anti-moi !

Comme le souligne Martine Teillac dans son livre "S’aimer pour aimer les autres", il faut chasser certains travers qui nous fragilisent et remettent en cause notre confiance en soi :

Qualités et défauts : un bilan s’impose !

Le problème justement du manque de confiance en soi, c’est qu’il exacerbe les défauts et masque les qualités. Il est donc essentiel d’apprendre à remettre les premiers à leur place, en identifiant les seconds. Dans leur livre "S’ouvrir à son cœur d’enfant", Marie France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont proposent ainsi un exercice simple pour identifier ses qualités :

1- S’installer dans un endroit calme, sans téléphone, avec un papier et un crayon ;

2- Respirer calmement et profondément ;

3- Dès que vous êtes prêt, notez vos 20 qualités en moins de trois minutes ;

4- Une fois le temps écoulé, quel que soit le résultat, posez-vous quelques questions : avez-vous eu du mal ? Que ressentez-vous face à cette liste ? Reconnaître l’existence ces qualités vous met-il mal à l’aise ? Etes-vous persuadé de posséder ces qualités ?

L’exercice est à recommencer jusqu’à ce que vous soyez convaincu de posséder ces qualités.

Respectez vos valeurs

Pour être soi-même, il faut peut-être apprendre à connaître et respecter ses valeurs. Et il faut autant que possible éviter de s’imposer des règles de conduite qui vont à leur encontre. Par exemple, si vous êtes profondément altruiste, vous vous épanouirez certainement plus dans un travail du secteur social qu’au sein d’un service commercial dans lequel vous devrez vous battre quotidiennement, contre les autres et contre vous-même. Car si l’on peut donner le change quelques mois voire quelques années, il est difficile d’aller indéfiniment contre sa nature. Alors faites le point sur vos valeurs profondes, qui ne doivent pas être "négociables". Cette base doit toujours vous servir de guide dans vos choix de vie.

Renouez avec le passé

Souvent, l’histoire familiale est un poids qui peut grandement limiter notre confiance en nous. Vous avez peut-être l’impression que vos parents ne vous ont pas forcément soutenu durant l’enfance, voire vous ont mis des bâtons dans les roues ? D’abord, dites-vous bien que chacun essaie de remplir son rôle du mieux qu’il le peut ! Ils n’ont jamais eu pour ambition de vous saper le moral ! Mais ils peuvent être dans un schéma de réparation, et vouloir réussir à travers vous par exemple, pour compenser leur propre vécu. Il peut y avoir les parents trop étouffants, avec lesquels il faudra couper le cordon.

Bref, chaque situation est différente et souvent complexe. L’essentiel pour prendre confiance en soi, c’est de comprendre ces liens que nous entretenons avec notre famille, pour les appréhender sans les subir. Il faut identifier les modèles parentaux, et apprendre à se positionner par rapport à eux, en décidant de ce qu e l’on garde et ce que l’on jette…

Enfin, s’aimer ne vient pas tout a coup. Il faut y aller pas à pas, pour progresser et réussir à construire sa personnalité.

Chassez vos petits défauts

Personne n'est parfait ! Nous avons tous nos petits défauts, même si nous avons souvent du mal à l'admettre. Si l'on vit très bien avec certains, d'autres nous gâchent franchement la vie. Susceptible, jaloux, complexé… Apprenez ce que cachent ces petits défauts et surtout comment y remédier !

 

Superstition : un trouble psy ?

Qui n’a pas son petit porte-bonheur, son grigri auquel il croit dur comme fer… Mais d’où viennent nos superstitions ? Pourquoi certains n’y prêtent aucune attention alors que d’autres y accordent une importance extrême ? Cette dernière attitude peut-elle cacher un problème psy ? A l’approche du vendredi 13, Doctissimo vous aide à éloigner le mauvais sort…

Que cache votre bracelet porte-bonheur ou votre besoin de toucher du bois avant un entretien ?

Trouver un peu plus d’assurance

Suoerstition trouble psyDans la plupart des cas, la superstition est un rituel, un soutien qui traduit simplement un manque de confiance en soi, un besoin de réassurance : peur de ne pas être à la hauteur à cet entretien d’embauche, ou ce rendez-vous galant… Rien de tel pour se rassurer qu’un petit gri-gri ! Il aura suffit que celui-ci, par une coïncidence, se retrouve investit d’un pouvoir particulier… Et souvent ça marche ! Car un rien suffit pour trouver les ressources nécessaires pour affronter le regard de l’autre ou s’affirmer. Si cette aide est généralement ponctuelle, ces gestes peuvent à la longue se transformer en rituel, et intégrer les milliers de gestes que nous faisons machinalement (lire à ce propos notre article Pourquoi sommes-nous superstitieux ?).

Et si c’était un toc ?

Si le fait de ne pas vouloir passer sous un escabeau ou que la vue d’un chat noir sont des superstitions sans conséquence, certaines attitudes peuvent parfois révéler un véritable trouble psy : refuser de marcher sur les lignes sur les trottoirs, faire trois fois le tour du salon avant de sortir… Lorsque l’on perd le contrôle sur ces petites manies, que l’on ne peut plus se passer de ces rituels, et qu’ils finissent par handicaper la vie sociale, il faut peut-être soupçonner un trouble obsessionnel compulsif. Ces "TOC" toucheraient 3 à 4 % de la population. Les victimes ne peuvent s’empêcher de réaliser les mêmes gestes plusieurs fois par jour, source d’anxiété : se laver les mains, vérifier les serrures… Il est alors important d’en parler à un spécialiste (psychologue, psychiatre…) car des thérapies associées à des médicaments peuvent chasser ces obsessions.

La superstition peut également être le signe d’une phobie : le fait de refuser de prendre l’ascenseur ou les transports en commun peut cacher une peur viscérale pour laquelle la superstition servira de prétexte. Anxiété ou déprime peuvent aussi favoriser l’apparition de superstitions : dans des situations de détresse, il est normal de rechercher un soutien sous toutes ses formes.

Superstitieux chroniques

Il existe des milieux où la "bonne étoile" est quasiment incontournable. Par exemple, le joueur est évidemment à l’affût de la moindre chance d’influencer le hasard. Consciemment ou non, il se focalise sur certains évènements qui ont pu se produire les fois où il a eu de la chance, pour essayer de les reproduire. Cela ira du choix de la main qui lance les dés au porte-bonheur dans la poche. Mais le plus intéressant, c’est que s’il ne gagne pas malgré la présence du gri-gri ou l’utilisation d’un rituel, cela ne remettra pas forcément en cause ce dernier. Alors que n’importe quelle victoire renforcera aussitôt la croyance…

Les sportifs ont paradoxalement les mêmes habitudes que les joueurs. Pourtant, le sport ne laisse théoriquement que peu de place au hasard, et beaucoup à l’entraînement et aux qualités de l’athlète. Mais à l’inverse du joueur, le sportif identifiera plutôt des porte-malheur que des porte-bonheur ! Car en résumé, si le joueur gagne, c’est parce qu’il est bon, s’il perd, c’est la faute à pas de chance… Difficile pour un athlète de remettre en cause ses performances. La superstition va alors prendre la forme d’un lieu "maudit" (le tennisman persuadé que tel tournoi lui porte toujours "la poisse"), ou va se focaliser sur un adversaire. Et le rituel avant le match ou la compétition est souvent une manière de se concentrer, même si les habitudes sont des plus loufoques (embrasser la pelouse, faire le tour des buts…).

Dans la grande famille des superstitieux, on compte aussi les acteurs. Il ne s’agit pas là de vaincre le hasard, mais bien d’assurer sa confiance en soi avant une prise ou l’entrée sur scène. Le rituel incontournable est alors plus proche d’une séance de relaxation que d’une véritable superstition…

En général, la plupart des superstitions ne peuvent pas faire de mal. Et si elles permettent de se rassurer et de prendre confiance en soi pourquoi pas ? Mais si l'on se met à perdre beaucoup d’argent, ou que l’on menace sa santé (en croyant que telle amulette va nous guérir), que la superstition devient aliénante, empiète sur notre vie ou nos relations, alors il y a danger, et il faut trouver une autre solution. En un mot : continuer à croire en sa bonne étoile et garder les pieds sur Terre !

D’où vient votre frénésie d’achat ?

"C’est plus fort que moi, avouent certaines femmes, je ne peux m’empêcher d’acheter tout ce que je vois !" Qui n’a jamais été pris d’une fièvre acheteuse ? Pourquoi dépense-t-on sans compter ? Y a-t-il un moyen de résister à sa frénésie d’achat ?

Quelle jeune fille, quelle femme n’a jamais acheté, sans en avoir spécialement besoin, une robe, un bijou, un sac à main, une paire de chaussures… Juste parce que c’était joli, que c’était une occasion à ne pas manquer ou parce que "cela pouvait servir" ? Quitte à ne jamais utiliser l’objet en question par la suite ! Certaines remplissent leurs armoires sans comprendre “ce qui leur a pris”. Mais la tentation est irrésistible : devant les vitrines des magasins, elles craquent, ne pouvant se contenter de regarder : il faut qu’elles achètent !

Le goût de la possession

Dans notre société d’abondance, quel plaisir de dépenser de l’argent, même si on est fauché ! L’objet en lui-même n’a aucune importance : qu’il s’agisse d’un article de mode, de matériel hi-fi, d’informatique ou d’une voiture, ne change rien à la force du désir… C’est le fait d’acheter qui provoque la jouissance, comme si l’objet convoité ne pouvait décidément appartenir à aucun autre ! L’acheteuse, l’acheteur, est comme un Don Juan qui désire chaque femme, mais s’en désintéresse dès qu’elle a cédé.

Dépression et achats compulsifs

Certaines femmes se consolent d’une déception amoureuse ou de difficultés passagères dans leur vie, en allant faire du shopping. La tension, provoquée par le désir de posséder l’objet élu, agit comme un calmant sur la souffrance ressentie. Mais, une fois l’objet acquis, le plaisir se tarit et la douleur revient : il faut rêver d’un nouvel objet, en envisager l’usage, voire imaginer de ne pas l’acheter, pour s’éveiller à une nouvelle promesse de jouissance. En fait, il est des achats compulsifs comme de la boulimie : c’est une faim qui ne s’apaise jamais !

Amour et compulsion

L’argent, vecteur indispensable de cette transaction, permet de se payer l’objet dont on est amoureux. En abusant des cartes de crédit, certains se mettent dans une situation financière difficile. C’est pourquoi, mieux vaut analyser d’où provient leur désir. L’idée de “s’offrir une folie” marque bien l’origine de la frénésie d’achats : se faire plaisir à soi-même. Parfois, on s’est vu refuser dans son enfance tout ce qu’on désirait ; parfois c’est un mari pingre qui a contrôlé exagérément le budget de sa femme, dont elle dépendait exclusivement… La dépense apparaît alors comme une revanche prise sur le passé et sur ce qu’on a interprété comme un manque d’amour de la part des parents ou du conjoint.

Contrôler ses désirs pour satisfaire ses besoins

Acheter peut donc devenir une forme de drogue : à peine l’objet en sa possession, l’acquéreur rêve d’un autre achat. Pour se désintoxiquer, voici plusieurs techniques :

Ces mots qui nous restent sur le bout de la langue

Rien de plus agaçant qu’un mot qui reste accroché sur le bout de la langue. Il est là tout près dans un coin de notre tête et pourtant il ne sort pas. Nous nous souvenons de sa signification, de sa forme générale et même parfois de termes qui lui ressemblent. Et pourtant, rien ne vient. Des psychologues américains apportent aujourd’hui une explication à ce curieux phénomène. Pour se prémunir de ces trous de mémoires, il apparaît que, comme la forme, la parole s’entretient grâce à un peu d’exercice.

Il n’est guère agréable de ne pouvoir prononcer un mot connu et ce tout particulièrement lorsque cela se produit au cours d’une conversation animée ou pendant une réunion de travail. Frustrant et même gênant ! C’est pourquoi, les termes perdus au sein de notre mémoire intéressent au plus haut point psychologues et linguistes. Les scientifiques considèrent habituellement que ce blocage résulterait d’un défaut de transmission entre les zones intellectuelles du cerveau évoquant l’idée du mot et celles qui sont chargées plus prosaïquement d’en retrouver la forme.

Retrouver les bonnes transmissions

Deux psychologues américains, Lori E. James de l’université de Californie de Los Angeles et Deborah M. Burke du College Pomona viennent de confirmer ce mécanisme à partir de deux expériences. La première comptait 72 volontaires, se composant pour moitié d’étudiants et pour le reste de personnes âgées alors que la seconde comportait 36 participants d’âge variable*.

Effectivement, des problèmes de transmission semblent être à l’origine des mots refoulés au plus profond de notre cerveau. Et, contrairement à ce que les spécialistes pensaient jusqu’ici, énoncer des mots proches - par leur structure - du terme manquant, permet de diminuer l’intensité du phénomène en réactivant le réseau des connexions cérébrales.

Chez les Anglo-saxons, le mot “abdicate” (abdiquer en français) semble être parmi les mots ayant le plus tendance à rester sur le bout de la langue. Ainsi, les chercheurs ont posé la question : “quel terme signifie renoncer au trône ?” à trois groupes de volontaires :

Lisez et faites des mots croisés

La seconde expérience a aussi révélé que lorsque les participants ne pouvaient plus exprimer spontanément un mot, la prononciation de termes apparentés les aidait à le retrouver. Ce qui pourrait expliquer pourquoi un mot perdu nous revient brutalement en mémoire. Au hasard d’une conversation ou d’une lecture, après avoir regardé la télévision, nous aurions rencontré un autre terme évoquant sa structure. Pour nous prémunir contre les mots manquants, il nous reste donc à enrichir notre vocabulaire car on oublie davantage les termes peu usités que ceux manipulés chaque jour. Rien de tel qu’une vie sociale active, la lecture et les mots-croisés pour contribuer à maintenir notre cerveau en alerte et nous permettre de communiquer avec aisance avec les autres.

Une conclusion qui s’impose tout particulièrement chez les plus âgés d’entre nous, chez lesquels la langue tend plus volontiers à manquer. Pour vieillir en restant jeune, vive donc la gym-cerveau !

La curiosité, un "joli défaut"

Qui n’est pas un peu curieux ? Il suffit de regarder le succès de Loft Story pour s’en convaincre ! Mais ce besoin de savoir est-il réellement un vice ? Vitale chez l’enfant, la curiosité est aussi importante chez l’adulte… tant qu’elle ne tombe pas dans l’excès ! Où se situe la limite ?

Souvent associée à l’indiscrétion, voire à l’espionnage, la curiosité est considérée comme un "vilain défaut" ! Pourtant, elle est loin d’être aussi négative ! Elle traduit au contraire une attention portée au monde et l’envie de connaître.

La saine curiosité de l’enfant

La curiositéL’enfant est naturellement curieux de tout ce qui l’entoure. Tout le porte à aller de l’avant, vers les objets qui l’attirent, pour les observer, les manipuler, voire les "dépiauter" s’il s’avère que c’est pour lui le meilleur moyen de les rendre familiers. Ce désir d’explorer le monde est à encourager, en dépit des craintes qu’il ne manque de susciter chez les adultes : la curiosité du jeune enfant témoigne de sa vitalité et traduit son éveil à la vie. En laissant les petits prendre des risques à leur mesure, et pourvu qu’ils soient surveillés, ils découvrent spontanément de nouveaux centres d’intérêt et forgent ainsi leur future personnalité. Laissez-les exprimer leur curiosité ! Trop de "ne fais pas ça, tu vas te faire mal", "attention, tu vas te salir", "cesse de poser des questions", risquent d’endormir leur imagination et leur capacité à créer.

Les leçons de l’histoire

Dès les premiers moments de la vie, la curiosité mérite donc davantage d’être soutenue que blâmée ! D’où lui vient alors cette mauvaise réputation ? L’histoire a montré qu’il n’a pas toujours été bien vu de vouloir assouvir sa soif de connaissances … certains l’ont même payé de leur vie. La mythologie ou la Bible illustrent au travers de nombreuses figures (Pandore et sa boîte, Eve et la pomme) les risques encourus et le prix à payer par les hommes quand ils veulent trop en savoir. "Vaine curiosité" disait Saint Augustin pour qui elle n’était qu’un plaisir pervers et dangereux qui détourne du bien ! Toutes ces représentations expliquent en partie les soupçons qui pèsent sur la curiosité dans notre société. Elles ont toutes pour but de définir les excès à ne pas dépasser. Car la curiosité devient condamnable lorsqu’elle dépasse les bornes.

Le "revers de la médaille"

Mais comment connaître les limites ? Comment différencier un élan vers les autres d’un besoin de savoir dévastateur ? Quand la curiosité "dépasse les bornes", elle se manifeste de façon compulsive et inconsidérée. Elle devient passion incontrôlée, inquisition, espionnage de la vie d’autrui à n’importe quel prix. Elle s’apparente alors à la volonté de tout contrôler, maîtriser, dominer. Celui qui en est animé souffre d’un manque de respect de l’autre. D’une manière générale, il ne se pose pas de questions sur les objectifs qu’il poursuit et les conséquences éventuelles.

La curiosité ne tue que les chats !

Seul l’être humain est animé du désir d’en savoir plus qu’il n’en a besoin pour survivre. Ce désir lui a permis d’améliorer radicalement ses conditions de vie au cours des siècles.

Dans la vie de tous les jours, la curiosité dénote un éveil permanent. Elle permet de sortir des habitudes, de l’inertie d’une vie bien rangée. C’est d’ailleurs une forme de courage : celui d’oser quitter le connu et de s’avancer vers ce qui est à découvrir. Un manque de curiosité peut ainsi dénoter une timidité, une peur des autres maladive. Il est vrai que la curiosité comporte une certaine prise de risque. A commencer par le fait de devoir se remettre en cause en découvrant d’autres savoirs, d’autres avis et d’autres certitudes.

Sans tomber dans l’excès la curiosité est donc une qualité qui mérite d’être cultivée. Pourquoi ne pas "mordre dans la pomme", si c’est avec mesure et discernement ?

Arrêtez de remettre à demain !

Vous traversez allègrement la vie en attendant la dernière minute pour agir ? Vous payez toujours vos factures en retard ? Vous rêvez de prendre des cours de chant, de salsa… mais vous remettez éternellement vos bonnes intentions au lendemain. Sachez identifier les causes de cette fuite en avant et trouver les pistes pour y mettre fin.

Au travail, à la maison et avec vos proches, vous êtes réputé pour toujours tout remettre à plus tard. Des rendez-vous reportés, un travail bâclé à la dernière minute... sont les symptômes les plus courants. Pour y mettre fin, les conseils de Rita Emmet, conférencière et auteur d’un livre sur le sujet.

Pas de corvées !

Remettre à demainOn a généralement tendance à oublier que l’une des principales causes du "remettre au lendemain" tient au fait que la tâche à accomplir est désagréable. Laurent ne trouve jamais le temps de laver sa voiture, parce que c’est une corvée. Maggie néglige de suivre régulièrement ses cours de gym, parce que ça l’ennuie. C’est tout à fait normal, reporter une tâche désagréable est courant. Mais tôt ou tard, il y a un prix à payer pour avoir négligé de l’effectuer à temps.    


Travailler dans l’urgence

D’autres ont l’habitude de remettre au lendemain sous prétexte qu’ils travaillent mieux sous pression. Que ce soit le compte rendu d’une réunion ou le ménage de la maison avant un dîner entre amis ! Il semblerait que le taux d’adrénaline augmente, l’énergie est décuplée, bref l’efficacité est accrue... mais en est-il vraiment ainsi dans la réalité ? La plupart du temps, l’approche de l’échéance s’accompagne d’un véritable stress, ils deviennent grincheux et irritables. Sans compter que le moindre événement imprévu (une panne d’ordinateur ou d’aspirateur) peut avoir des conséquences désastreuses : une remise en cause des capacités par un supérieur hiérarchique ou le mécontentement de ses amis.

Comment y remédier ?

Une fois admise la nécessité pour vous de changer d’attitude, il faut trouver les moyens d’éviter la crise. Que la tâche vous semble désagréable ou que vous fassiez partie de ceux qui agissent sous la pression, la solution consiste à planifier. Réservez-vous chaque jour un peu de temps pour le faire. Les personnes qui craignent de passer à l’action ont en général un idée erronée du temps qu’il leur faudra. Les trois axes suivants peuvent vous aider à vous réorganiser :

Essayez cette méthode et vous éviterez de vous empoisonner l’existence comme celle de votre entourage.

Gardez votre calme en toutes circonstances !

Que vous viviez une situation de stress professionnel, que vous vous preniez le bec avec votre conjoint ou que votre enfant fasse une colère, il est bien difficile de rester calme quand tout s'agite autour de vous, et en vous ! Comment rester serein face à n'importe quel problème ?

C'est toujours pareil : lorsque vous êtes stressé, en colère ou qu'un grain de sable se glisse dans la mécanique bien réglée de votre vie, impossible de garder votre calme ! C'est la panique, ce qui ne fait qu'empirer la situation. Comment apprendre à lâcher prise, répondre au mieux à cette tension qui vous envahit et gérer ce qui vous contrarie ? Règle numéro un : on se calme !

Doser ses émotions

Votre vie est rythmée par des moments plus ou moins stressants, plus ou moins heureux et plus ou moins prévus. Pour y faire face, il faut apprendre à se maîtriser, à doser ses émotions, ses réactions, et ne pas craquer dès qu'un obstacle s'annonce sur votre passage. Ainsi, que vous soyez coincé dans un embouteillage ou au bord de la crise de nerf parce que vos enfants hurlent depuis une heure, la solution n'est pas de vous mettre à hurler à votre tour.
Quelques conseils pour rester calme quand vous avez l'impression que le ciel va vous tomber sur la tête : prenez déjà le temps de respirer profondément avant de dire et de faire quoi que ce soit. Puis essayez d'être le plus objectif possible : analysez la gravité de la situation, pensez aux ressources que vous avez pour affronter le problème, et donc aux solutions que vous adopterez pour le résoudre. Si vous arrivez à faire cela, vous êtes déjà sur la bonne voie.

Faites-vous aider !

Pensez aussi à la relaxation qui peut vous permettre d'apprendre à retrouver votre calme en toutes circonstances. Il existe un grand nombre de techniques très variées, en groupe ou en individuel, chez soi, au travail, ou dans un cours spécialisé. Respiration, étirements et travail sur les sensations corporelles font partie des exercices types en relaxation qui changeront votre manière d'appréhender et de gérer les événements difficiles.
Soyez réalistes, car vous n'êtes ni Superman, ni Wonderwoman et si un problème vous dépasse, pensez à faire appel à quelqu'un d'extérieur. C'est en reconnaissant vos limites, en partageant cet obstacle avec d'autres que vous vous en sortirez mieux la prochaine fois. Relativisez aussi vos erreurs et les difficultés que vous rencontrez, elles font partie de la vie. Si, toutefois, vous éprouvez de réelles difficultés à vous détendre et vous sentez souvent angoissé, pensez à consulter un spécialiste.

Calme et qualité de vie

Il est bon parfois de s'emporter un peu, cela peut vous permettre d'obtenir ce que vous voulez, mais sachez aussi vous contrôler et garder votre calme, cela vous apportera une qualité de vie bien meilleure. Surtout dans un monde où tout est rapide, où le silence est rare et où il peut être difficile de trouver un moment de tranquillité.
N'oubliez pas que la panique mène à la panique, alors optez plutôt pour l'attitude zen ! Vous verrez que cela servira à votre bonheur et à celui des gens qui vous entourent.

La patience, force ou faiblesse ?

Face aux petites et grandes difficultés de la vie, il nous arrive de perdre patience. Pourtant, l’exaspération n’améliore pas vraiment les choses. Dans bien des situations, la patience est une force qui nous permet de mieux vivre. Mais elle a ses limites, au-delà desquelles elle devient de la faiblesse, de l’apathie, du renoncement stérile. Comment bien la gérer ?

Devons-nous toujours prendre notre mal en patience ? Peut-être pas. Car si cette qualité a des forces, elle possède aussi des faiblesses.

La patience n’est pas innée

La patience n’est pas innéeLa patience ne nous est pas naturelle ; le tout petit enfant est par nature impatient. Il lui faut tout, tout de suite et ses parents devront faire preuve de beaucoup de constance et d’habileté pour lui apprendre à accepter d’attendre pour obtenir ce qu’il veut. L’adulte que nous sommes garde à jamais la marque de cette toute puissance enfantine, plus ou moins bien cachée, civilisée, humanisée, suivant la façon dont il aura été élevé.

Coincés dans un embouteillage, une file d’attente interminable, confrontés à l’agressivité de l’entourage ou à un problème grave, il ne nous est pas facile de prendre patience et de garder notre calme. Cela réclame un effort sur soi, un effort d’autant plus grand que notre mode de vie sera précipité.

Comment être patient dans un monde pressé ?

Dans un monde où tout nous presse, nous sommes de plus en plus rebelle à l’attente, de plus en plus étranger au rythme de maturation des choses. On finit par en oublier que rien ne s’accomplit dans l’instant, à commencer par une naissance… La patience est indispensable au parent, à l’éducateur, elle est essentielle dans tout apprentissage. Elle permet de mûrir les décisions, les résolutions. Elle aide aussi à mieux vivre les efforts, les imprévus, les déconvenues de l’existence et ses grandes souffrances, comme la maladie ou le deuil. Elle laisse au temps sa chance, celle d’accomplir son oeuvre de maturation naturelle. Il est toutefois des circonstances qui réclament autre chose que d’attendre patiemment que le temps les fasse changer… Sans impatience, sans révolte, sans lutte contre l’inacceptable, que serions-nous aujourd’hui ?

La patience a ses faiblesses…

La patience est une force capable de "déplacer des montagnes", mais, à un certain degré d’excès, elle peut devenir un véritable facteur d’inertie. Lorsqu’elle conduit, par exemple,  un individu ou un peuple opprimés à ne plus oser espérer que leur destin puisse évoluer. Est-ce une force que de tout accepter sans broncher ? Cette patience-là ne mène pas à une quelconque amélioration. Au contraire, elle en empêche la venue. Les stratégies totalitaires ont bien compris comment tirer avantage de cette forme de patience et comment l’imposer par l’oppression, pour faire accepter les formes les plus dégradantes d’existence. Impatience et rébellion deviennent alors indispensables pour réveiller, secouer le cours figé des choses, mettre en lumière et bousculer ce qui, depuis longtemps, était inacceptable.

Du bon usage de la patience et de l’impatience

Sans un minimum de patience, la vie devient intolérable et nous n’obtenons rien d’important. Mais, pour rester une force, la patience doit être habitée d’un espoir, d’une promesse en un futur meilleur. Sans horizon et sans limites, elle se fige dans la résignation et l’attentisme stérile. Si rien ne se fait sans temps, rien ne se fait non plus sans décision et action, qui permettent de rompre avec ce que nous ne voulons plus accepter. Patience et impatience ne sont dommageables que dans leurs excès, quand patience rime avec passivité et impatience avec violence et avidité. Elles nous sont toutes deux indispensables, la première pour nous aider à ne pas nous laisser démonter par les difficultés, la seconde pour nous pousser à nous défendre face aux situations qui nous sont nuisibles.

Arrêtez de vous gâcher la vie !

"Je ne vaux rien", "personne ne s'intéresse à moi", "tout est de ma faute"… Nous nous enfermons parfois dans des schémas de pensée et répétons inlassablement les mêmes erreurs. Pourtant, il est possible de s'en sortir affirme Le Dr Stéphanie Hahusseau, psychiatre et auteur de "Comment ne pas se gâcher la vie". Elle livre ses explications à Doctissimo.

Doctissimo : Dans votre livre, vous identifiez plusieurs schémas susceptibles de gâcher la vie (culpabilité, carence affective, manque de reconnaissance, etc.). Comment avez-vous définit ces schémas ?

Arrêtez de vous gâcher la vie !Dr Hahusseau : A partir des travaux de Jeffrey Young et de mon expérience clinique. En effet, ce sont des sentiments douloureux qui font fréquemment souffrir les patients que je rencontre. Le schéma d'abandon (carence affective) est extrêmement fréquent. Dans ma population de patients, il y a majoritairement des femmes (75 %) mais le fait que je sois une femme constitue probablement un biais, l'âge s'échelonne de 25 à 55 ans et l'âge est un facteur facilitant parce qu'en vieillissant,  les gens commencent à avoir l'expérience de la répétition et pressentent que ce ne sont pas seulement les circonstances extérieures qui génèrent leur mal-être. Quant aux catégories professionnelles, elles sont toutes représentées. Mais il faut souligner qu'il y a peu ou pas d'études sur les schémas à proprement parler. C'est d'ailleurs un projet sur lequel nous travaillons avec un de mes confrères.

Doctissimo : Pouvez-vous nous donner quelques exemples de la manière dont ces schémas peuvent réellement gâcher la vie de quelqu'un ?

Dr Hahusseau : Les conséquences peuvent être professionnelles (arrêt maladie, stagnation, harcèlement...), amoureuses ( insatisfaction que l'on soit célibataire ou en couple, choix de partenaires "toxiques"...), familiales (tentative de réparation sur ses enfants de ses propres blessures ou répétition directe de ce qui nous a fait souffrir plus jeune) et amicales (peu ou pas d'amis, amis "abuseurs", amis qui font souffrir)…

Doctissimo : Dans votre livre, vous soulignez l'importance des parents dans la mise en place de ces schémas. Ont-ils toujours pour origine l'enfance ?

Dr Hahusseau : Comme je l'explique, l'éducation n'est pas seule responsable. On est fragilisé génétiquement à développer tel ou tel schéma, des événements extérieurs graves peuvent jouer un rôle, la place dans la fratrie... Mais il est vrai que le schéma semble se constituer dans les dix premières années de la vie, donc dans l'enfance.

Doctissimo : Comment passe-t-on d'un schéma qui nous gâche la vie à un réel trouble de la personnalité ?

Dr Hahusseau : La réponse est difficile. Il y a peu d'études sur ce point car les troubles de la personnalité sont une façon différente d'observer pratiquement les mêmes choses. En fait lorsque nous répétons depuis l'adolescence de façon stéréotypée et rigide la même façon de se comporter, de ressentir et de penser et que cela a des répercussions dans tous les secteurs de notre vie, nous souffrons d'un trouble de la personnalité. Mais il s'agit d'un continuum.

Doctissimo : Dans votre livre, vous donnez de nombreux conseils. Mais peut-on s'en sortir seul ou faut-il parfois s'adresser à un spécialiste ?

Dr Hahusseau : Je crois que vous avez raison, on ne peut pas toujours s'en sortir seul, et le recours au spécialiste est un appoint important car il doit nous donner un autre regard sur nous-même. Par contre, je ne pense pas qu'il soit souhaitable d'entrer forcément dans un processus thérapeutique long. La plupart des patients que je suis deviennent vite leur propre thérapeute, ce qui accroît encore leur sentiment de contrôler à nouveau leur vie.

Doctissimo : Est-il facile de se sortir d'un schéma ? Les rechutes sont-elles fréquentes ?

Comment ne pas se gâcher la vieDr Hahusseau : Chez les patients motivés à travailler sur eux et à sortir de leur mal être, qui ont bien pris conscience émotionnellement des souffrances qu'ils ont subi enfant, sans faire d'auto-discrimination, "parce qu'il y a plus malheureux qu'eux", le pronostic est extrêmement favorable. C'est le cas pour au moins 50 % des patients que je rencontre. Ils bénéficient d'une vingtaine de séances, je les revoie ensuite à un mois, à trois mois, puis tous les ans sans constater de rechutes pour peu qu'ils continuent à se faire plaisir, à s'affirmer et à être vigilant sur ce qu'ils ressentent. Pour les autres, nous allons essayer d'étudier les facteurs prédictifs négatifs.

Propos recueillis par Alain Sousa

Etes-vous cyberdépendant ?

Comme la drogue ou l’alcool, la toile aurait ses @ccros. Selon des psychologues américains, surfer sur le web pourrait entraîner une dépendance qui toucherait déjà des millions d’internautes. Etes-vous netaholique ?

Divorcée, Lucy ne pouvait se passer de son ordinateur. Elle passait près de dix heures par jour entre jeux vidéos, chats, forums on-line, pari et cybersexe. Délaissant ses deux enfants, elle en a perdu la garde après que son ex-mari ait constaté les ravages de cette cyberdépendance. Telle est l’histoire vraie rapportée sur le site de Maressa Hecht Orzack, psychologue de l’Université d’Harvard, spécialiste américaine de ce nouveau type de dépendance. Fondatrice du département Computer Addictions à l’hôpital de McLean à Belmont, elle reçoit quotidiennement de nombreux messages d’accros pathologiques de la toile.

Mais en France, le netaholisme (ou cyberdépendance) ne bénéficie pas de la même reconnaissance. Entre inquiétude et moquerie, les spécialistes restent partagés.

Le netaholisme : vaste blague ou réelle maladie ?

Etes-vous cyberdépendant ?Alors qu’aux Etats-Unis, on avance le chiffre de 11 millions d’internautes souffrant de cyberdépendance, les dictionnaires médicaux du Vieux-Monde accueillent avec circonspection ce nouveau terme : netaholisme.

Le terme d’addiction à Internet a été prononcé la première fois lors de la réunion annuelle de l’Association Américaine de Psychologie à Toronto en 1996. La psychologue Kimberly Young y présentait une communication sur "l’addiction à Internet : l’émergence d’un nouveau désordre clinique"*. En se basant sur l’étude des joueurs pathologiques, elle a mis au point un questionnaire permettant de détecter les netaholiques. Faites-vous même le test :

1 - Vous sentez-vous préoccupé par Internet (en pensant à votre dernière connexion et en anticipant la prochaine) ?

2 - Eprouvez-vous le besoin de surfer sur Internet pendant de plus en plus longues périodes avant d’être rassasié ?

3 - Avez-vous tenté à plusieurs reprises et sans succès de limiter ou de contrôler votre temps passé sur Internet ?

4 - Vous sentez-vous épuisé, patraque, déprimé ou irritable lorsque vous essayez de limiter ou de stopper votre usage du réseau ?

5 - Restez-vous sur le net plus longtemps que prévu ?

6 - Avez-vous mis en danger une relation, votre emploi, une opportunité de carrière à cause de l’usage d’Internet ?

7 - Avez-vous menti à votre famille, votre thérapeute ou d’autres personnes afin de pouvoir disposer de plus de temps sur Internet ?

8 - Utilisez-vous Internet comme un moyen de vous évader de vos problèmes quotidiens ou pour échapper à des sentiments négatifs (culpabilité, anxiété, déprime, solitude…) ?

Si vous avez répondu oui à plus de trois de ces questions, peut-être êtes-vous déjà atteint…

Mais s’agit-il d’une réelle maladie ou d’une maladie imaginaire dont l’Amérique a le secret ? En France, certains psychiatres reconnaissent le phénomène mais ne partagent pas l’avis de cette "papesse" de la cyberdépendance et l’abordent plutôt avec le sourire…

"Si aux Etats-Unis, les Internet Addiction Disorders font grand bruit, en France, la cyberdépendance n’est pas reconnue. L’hypothèse la plus plausible est que l'utilisation importante d'internet est en fait chez certains internautes le reflet d'une souffrance psychologique (anxiété, dépression, manque d’estime de soi…)." estime Jacky Gautier, étudiant en psychiatrie menant la première enquête francophone sur le sujet. Sur son site, il propose un questionnaire en ligne, dont les résultats devraient permettre de voir si les accrocs du web souffrent d'anxiété, de problèmes relationnels voire de dépression et de démystifier le portrait type des "cyber-junkies".

La réalité même de la maladie et la valeur scientifique des études sur le sujet sont remises en question par d’éminents psychologues, qui n’y voient qu’une passagère e-hystérie. Outre son existence, un autre débat anime les spécialistes : s’agit-il d’une dépendance comparable à celle d’une drogue ou plutôt d’un comportement addictif comme celui des joueurs pathologiques ?

Le profil type de l’accro au web

Existe-t-il un profil type du netaholique ? Avant même que des enquêtes ne permettent d’en avoir une idée, les médias ont longtemps véhiculé les images de l’adolescent libidineux et du jeune loup adepte de la nouvelle économie et créateur de start-up.

Mais plus éloignés de ces clichés, la réalité est tout autre. Selon M. Gautier, "les personnes qui ont le sentiment d’être dépendants à Internet sont principalement des hommes (près de 75 % des réponses) jeunes (entre 15 et 30 ans). Leur principale activité est la participation à des chatrooms (dans 23 % des cas), des jeux en réseau ou la consultation de sites à caractère sexuel". On est assez loin du stéréotype du jeune adolescent complexé et asocial !

Les cybercliniques : un traitement en ligne pour les "cyberjunkies" ?

Les sites sur l’Internet Addiction Disorder pullulent sur le net. On y trouve même des cybercliniques. Parmi ces sites proposant des e-thérapies, on peut citer le Center for on-line addiction créé par Kimberly Young ou Virtual Addiction du Docteur Greenfield, autre expert américain du sujet.

En France, on y voit là l’expression d’une singularité bien américaine. "L’avantage de ces cybercliniques est de permettre la détection de personnes souffrant de troubles psychologiques, qui s’ils restaient sous silence pourraient empirer. Cependant, l’aspect pécuniaire et le cadre même de la thérapie proposée apparaissent comme inquiétant." déclare Jacky Gautier.

Vous pouvez donc continuer à vous connecter sur doctissimo sans modération. Bon surf !

 

Découvrez les secrets du bonheur

Vous avez dit bonheur ? Aujourd’hui, tout le monde a ce mot à la bouche. C’est l’une des valeurs du moment. Existe-t-il des trucs pour être heureux, seul ou à deux ? Le bonheur est-il contagieux ? Tout ce que devez savoir pour prendre la vie du bon côté…

 

Vive le célibat !

Par choix ou après une séparation, vous venez de commencer une vie en solo. Ne vous inquiétez pas, célibataire ne rime pas forcément avec galère ! Il suffit d'identifier les nombreux avantages et de savoir gérer son emploi du temps ! Eloge du célibat.

Vous avez vu Bridget Jones au cinéma et vous suivez régulièrement les séries Ally Mac Beal ou Sex in the city ? D’après ces fictions, tous les célibataires n’ont qu’une idée en tête : ne pas le rester ! Pourtant, cette situation présente d’indéniables avantages !

Plus de liberté !

Bien sûr, le premier privilège du célibat, c’est l’absence de contraintes ! Plus personne à qui rendre des comptes. D’ailleurs de plus en plus de couples choisissent de débuter ou même de vivre leur relation chacun de son côté.

Citons quelques-uns des petits plaisirs de la vie en solo :

Ce ne sont bien sûr que quelques-uns des aspects positifs de la situation de célibataire. Mais il faut reconnaître que la vie en solo comporte quelques aspects négatifs qu’il faut savoir gérer.

Le célibat a un prix !

Certes, cette vie de patachon a un prix ! Selon une étude de l’INSEE, un couple n’a besoin que d’une fois et demie le salaire d’un célibataire pour avoir un train de vie équivalent. Car en couple on partage les dépenses de loyer, d’électricité, de chauffage, etc. De plus, on paye moins d’impôts. Et puis tout est fait au supermarché pour deux et plus : boites, surgelés… Les plats individuels sont ainsi hors de prix ! En solo, il est donc essentiel de savoir gérer ses revenus. D’autant que vous n’avez personne pour vous renflouer lorsque vous êtes dans le rouge !

Angoisse du soir

Certes, comme pour de nombreux célibataires, certains soirs sont parfois moroses et votre solitude vous pèse… Il n’y a pas de secret pour éviter les coups de blues des soirs de semaine. D’abord, il faut savoir s’entourer d’amis, si possibles célibataires eux-aussi.

Ainsi, vous avez toujours une soirée de prévue ou quelqu’un chez qui passer à l’improviste. Et un travail plutôt prenant auquel on ajoute une ou deux activités sportives ne vous laissera pas le temps de vous ennuyer !

Enfin, n’oubliez pas que votre condition de célibataire n’est pas une règle immuable ! Vous pouvez changer de mode de vie et essayer de trouver l’âme soeur ! A vous de peser le pour et le contre !

Pensez un peu plus à vous !

Souvent, nous passons d'une activité à une autre, sans nous accorder la moindre parenthèse. Pourtant il faut savoir dire "Stop" ! Car profiter de la vie, c'est aussi se faire plaisir ! Pourquoi est-il important de couper les ponts de temps en temps ? Comment prendre enfin soin de soi ?

Nous avons parfois l’impression que la vie passe trop vite, qu’elle nous échappe, et que nous n’en profitons pas assez. Or, ne pas passer à côté de sa vie, c’est avant tout ne pas passer à côté de soi-même ! Pour que notre quotidien conserve sa saveur, il nous faut prendre soin de soi-même, s’écouter un peu...

Difficile d’avoir une minute à soi…

Notre société ne nous encourage guère à "décrocher" pour nous tourner vers nous-même. Elle nous assaille de bruits, de décisions à prendre, de travail et de pressions en tout genre. Elle parvient même à nous convaincre qu’il ne peut pas en être autrement.

Pensez à vousDe plus, prendre soin de soi est en général assimilé à l’égoïsme. Or, si l’égoïsme est un enfermement sur soi, s’occuper de soi-même témoigne, tout au contraire, d’une attitude intérieure d’ouverture, à soi comme à ce qui nous entoure. Si l’on est capable d’attention, d’écoute, de respect, de force de caractère et de sens des responsabilités vis-à-vis de soi-même, on en est aussi capable vis-à-vis des autres…


S’occuper de soi, c’est aussi bon pour les autres !

Cultiver le respect de soi, c’est la base du respect que l’on porte aux autres. Prendre soin de soi-même rejaillit de façon positive sur tout notre entourage :

L’engouement actuel pour les lieux où l’on est censé se ressourcer traduit bien le besoin de nombreuses personnes de se dégager du tourbillon de leurs habitudes.

Mais faire une retraite spirituelle n’est pas le seul moyen de retrouver le calme intérieur et prendre soin de soi. Cela peut se vivre plus simplement, au quotidien.

Prendre soin de soi, comment ?

Besoin de solitude ? De présence affectueuse ? D’évasion ? De nature ? D’activités physiques ? De repos ? De fête ? Besoin de ne rien faire, peut-être ? Quelle que soit la forme de "ce qui est bon pour vous", l’important, c’est d’y prêter attention :

Ces bonnes résolutions ne sont pas toujours faciles à tenir mais avec un peu de volonté et de discipline, on en retire très vite un bien-être fou. Alors n’hésitez pas à prendre plus souvent soin de vous !

 

Les bienfaits du rire

Les vertus du rire sont bien réelles ! Cette fonction typiquement humaine n'a pas uniquement un rôle social. L'humour aurait un effet bénéfique sur notre corps ! Au point que les blagues constitueraient une véritable drogue dont nous ne pouvons pas nous passer ! Aucune chance de mourir de rire, au contraire !

De nombreuses études se sont penchées sur les vertus du rire. Et la liste des bienfaits est longue. Ainsi, l'humour pourrait réduire les sensations de douleur, booster le système immunitaire, améliorer les fonctions cognitives, prévenir les maladies cardio-vasculaires, chasser le stress… Sans oublier les fonctions sociales du rire, qui permet de faciliter les rapports avec les autres, de s'intégrer à un groupe… Difficile aujourd'hui d'imaginer une vie sans humour !

La thérapie par les zygomatiques

Rire humour clownD'ailleurs, de nombreux scientifiques se sont penchés sur l'utilisation de l'humour lors de psychothérapies, notamment de groupe. Et les résultats semblent effectivement montrer que le rire, s'il est utilisé à bon escient, peut s'avérer être un précieux allié du thérapeute. D'ailleurs, en dehors des thérapies, des "clubs du rire" se sont montés récemment, pour proposer une relaxation par l'humour. Certes, la méthode est plus proche d'exercices de respiration issus du yoga que d'une réelle partie de rigolade… Néanmoins, ces initiatives soulignent si besoin est le rôle essentiel du rire dans l'équilibre émotionnel. D'ailleurs, notre cerveau ne pourrait pas se passer de rire régulièrement…

Accro au rire !

Cette addiction de notre intellect au rire vient d'ailleurs d'être confirmée récemment. Des chercheurs américains(*) ont montré que l'humour aurait le même effet qu'une drogue. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont soumis 16 volontaires à un IRM (appareil d'imagerie par résonance magnétique) permettant d'observer les zones du cerveau activées. Après leur avoir donné des illustrations, certaines drôles et d'autres sans queue ni tête, ils ont observé leur activité cérébrale. Ils ont ainsi remarqué que les images les plus drôles activaient les "centres de récompense", situés dans la partie gauche du cerveau. Ces zones sont impliquées dans la libération de dopamine, un neurotransmetteur primordial dans les sensations de plaisir. D'ailleurs, cette stimulation particulière du cerveau par l'humour est proche de celle des drogues. Ce qui pourrait expliquer pourquoi la marijuana fait rire... Plus sérieusement, les chercheurs pensent que cette observation permettra d'élucider les mécanismes de la déprime et ainsi trouver de nouveaux antidépresseurs.

Des clowns à l'hôpital

Les vertus anti-déprime du rire semblent être une évidence. Aujourd'hui, l'humour est d'ailleurs utilisé dans de nombreuses situations. Il peut ainsi devenir une aide précieuse, à l'hôpital notamment. On peut citer notamment l'initiative du Dr Caroline Simonds, qui a fondé l'association "Le Rire Médecin". Une compagnie de Clowns se rend ainsi dans les services de pédiatrie des hôpitaux, afin de dédramatiser le séjour, et offrir un peu de rêve et de fantaisie aux enfants. Chaque année, plus de 35 000 bambins oublient ainsi leur maladie. D'autres associations, tel que Zygomatic ; proposent des spectacles à l'hôpital pour amuser les enfants… et les parents !

Mais bien sûr, n'attendez pas d'être à l'hôpital pour rire de bon coeur dès que l'occasion se présente !

 

Prenez la vie côté humour !

Morosité, tracasseries du quotidien… Et si au lieu de tout dramatiser, vous décidiez d’en rire ? L’humour permet de prendre la vie du bon côté ! Doctissimo vous dévoile les trucs pour chasser la colère ou la peine et retrouver la joie, en utilisant l’humour chaque jour ! A consommer sans modération !

Les vacances sont loin. Vous ne dormez pas bien. Votre travail vous rend nerveux. Le courrier n’apporte que des factures. Tout contribue à vous déprimer. D’avance, vous êtes fatigué, irascible, et incapable de faire la différence entre les petites et grandes contrariétés. Pourtant si vous preniez un peu de distance, vous seriez moins stressé. Pourquoi ne pas être de temps en temps le spectateur de vous-même ?

Les humoristes et nous

Prenez la vie côté humour !Il vous suffit de regarder Valérie Lemercier, Muriel Robin ou encore Pierre Desproges, Coluche, Raymond Devos et quelques autres, pour vous mettre de joyeuse humeur. Et de quoi se moquent-ils ces professionnels du rire ? De discordes dans le couple, de problèmes de voitures, du chef de bureau obsessionnel, de l’inondation provoquée par les voisins ou encore des sans-gêne que l’on croise à chaque coin de rue. Et plus les humoristes évoquent leurs ennuis qui sont surtout les vôtres, plus vous riez ! Mais avez-vous vraiment besoin d’eux pour rire de vos mésaventures quotidiennes ?

L’humour au jour le jour

Rire de ses ennuis, c’est un art : plutôt que de dramatiser, imaginez que vous racontez à des amis la catastrophe qui vient de vous arriver. Si vous vous plaignez tout le temps, vous les lasserez vite. Et puis ce n’est pas parce que vous pleurerez ou vous mettrez en colère, que votre voiture sortira de la fourrière, que votre chef cessera de vous harceler ou que l’eau s’arrêtera de couler de l’étage au-dessus. Pour maintenir l’attention de votre auditoire, cherchez comment l’amuser avec ce qui ne paraissait pas drôle. Racontez votre aptitude à toujours acheter l’appareil qui tombe en panne ; décrivez la tête de votre patron quand vous avez effacé un carnet de commandes de l’ordinateur. Imaginez votre immeuble en arche de Noé, lorsque la fuite d’eau, toujours pas réparée, envahira la rue, etc. A force d’imaginer comment en parler, la situation vous paraîtra cocasse et vous réussirez à votre tour à en rire !

La légèreté jusqu’à un certain point

Dans vos relations aussi vous pouvez exercer votre sens de l’humour. Pour dissiper un malentendu, que ce soit au travail ou dans la vie privée, il vaut toujours mieux le dédramatiser. Mais attention ! Ne plaisantez pas sur les malheurs d’autrui : vous ne feriez rire que vous ! Autre difficulté : à force de vous moquer de tout, vous finiriez par donner l’impression que rien ne compte vraiment pour vous et que vous ne prenez pas grand chose au sérieux ! Le sens de l’humour doit donner de la légèreté à la vie, pas de la superficialité. Riez mais, pour autant, ne dissimulez pas votre sensibilité !

 

Soyez heu-reux !

Menaces de chômage, morosité ambiante… difficile d'avoir le coeur joyeux ? Pas du tout ! Il suffit de posséder quelques clés pour renouer avec le bonheur. Découvrez nos conseils pour que le soleil brille sur votre quotidien tous les jours de l'année !

 

10 commandements pour être heureux

"Le bonheur est une disposition de l'esprit" disait Louise de Vilmorin. Même si vous ne croyez pas aux conseils, voici quelques petits trucs pour vous mettre le coeur en fête et vous donner le sourire aux lèvres…

Suivez les conseils suivants pour trouver le chemin du bonheur.

1 -  Faites la paix avec vous-même

"L'essentiel, c'est la considération bienveillante que nous nous accorderons aux premières secondes du matin, raconte Claude de Milleville1, car trop souvent, le regard que nous jetons sur nous-même nous condamne". Au lieu de nous focaliser sur nos défauts, nos manques et nos faiblesses, admirons aussi nos qualités et nos richesses ! Idéal pour doper sa confiance en soi, et progresser vraiment !

2 - Semez le bonheur autour de vous

Egoïsme et bonheur font rarement bon ménage. Mettez votre énergie au profit des autres : votre famille, vos amis, mais aussi ceux qui, moins bien lotis, ont besoin de soutien : votre vieille voisine, les enfants malades, les sans-abri…

3 - Acceptez vos humeurs

Ce matin, vous vous êtes levé-e du pied gauche ? Acceptez ces variations de votre moral comme un phénomène naturel au lieu de vous en préoccuper ou de culpabiliser. Cela passera tout seul, et vous en serez moins victime. De la même façon, admettre que vos proches, eux aussi, puissent être de mauvaise humeur vous aidera à les supporter plus sereinement.

4 - Reconnaissez votre chance

Vous avez un mari, des enfants, des parents et amis, un travail, un logement, vous êtes en bonne santé… Sincèrement, que voulez-vous de plus ? Admettez que vous faites partie du clan des veinards, et cessez vos crises d’insatisfaction. Acceptez votre chance, et provoquez-la sans douter d'elle. Vous avancerez à pas de géant.

5 - Evitez le catastrophisme

Les nouvelles font grise mine ? Après un bilan honnête, faites la part des choses : sont-elles si terribles que cela ? Le monde s’écroule-t-il vraiment ? Vous constaterez sans doute que non, tout n'est pas si épouvantable autour de vous.

6 - Ecoutez les autres

L'empathie, faculté de comprendre et connaître les autres en s'identifiant à eux, est une qualité maîtresse qui facilitera vos relations et votre regard sur la vie. Essayez de vous mettre à la place de vos proches, et de personnes éloignées que vous trouvez pénibles : votre patron est énervé (son fils a de gros soucis de santé), votre mari n’est pas à prendre avec des pincettes (son travail l’angoisse), cette contractuelle est odieuse (il pleut à torrents depuis 3 jours)… Dans leur vie, seriez-vous toujours aimable ?

7 - Créez la fête

"Ne nous enfermons pas dans le rythme monotone des journées, cultivons nos amitiés, partons à la rencontre des autres, établissons des liens nouveaux", recommande Claude de Milleville*. Vous êtes crevé ? Sachez faire simple (pas de grand dîner avec tralala), mais ne ratez pas un bon moment. "Se priver de présences, sous prétexte de se préserver et de dormir, ne peut en aucun cas nous apporter de bénéfice. La vie nous demande d'avancer, et non de nous économiser et d'être avare de nous-mêmes !".

8 - Réconciliez-vous avec votre passé

S'accepter, c'est se mettre à jour de son passé, laisser de côté les ressentiments et vieilles rancunes, accepter ce qui ne peut être changé, digérer les histoires familiales, les séparations, les deuils. C'est aussi régler les situations inachevées (disputes, tensions). Cette démarche adulte est essentielle pour partir d'un bon pied vers le bonheur et éviter les regrets, inutiles et douloureux.

9 - Trouvez un sens à votre vie…

Qui suis-je ? Pourquoi suis-je en vie ? : si vous avez déjà des réponses à ces questions existentielles, vous êtes sur le chemin de la réalisation de vous-même. Sinon, que diriez-vous de réfléchir un peu à vous, à vos valeurs personnelles (le travail, l'amour, la famille, l'ordre, la liberté…), pour préparer vos objectifs et vous employer à les réaliser ?

10 - Préservez votre liberté

Pour se sentir bien avec les autres, il faut ne pas se laisser enfermer par leurs désirs, mais savoir leur dire non, exprimer ses sentiments, ses envies et ses besoins. Sinon, la frustration s’accumule et nuit à l'épanouissement. Ne craignez pas leurs jugements, choisissez seul-e, librement, ce que vous voulez faire et ne pas faire, et refusez de vous laisser manipuler !

Le bonheur, c’est tendance

Aujourd’hui, être heureux, zen, épanoui, est presque devenu incontournable. A la une des journaux, dans les livres, à la télé… On ne parle que de ça. Le bonheur serait-il à la mode ? Qu’en pensent les Français ?

D’après un sondage Ipsos/CM publié en août 2000, à la question "Etes-vous heureux ?", les Français répondent oui à 90 % contre 88 % en 1993. Le sondage CSA/I Télévision/Le Parisien réalisé à la même période le confirme : 93 % sont assez satisfaits et très satisfaits de vivre en France, et 74 % optimistes ou très optimistes au sujet de leur avenir au cours des prochains mois.

La nouvelle donne : être heureux, ensemble…

La tendance actuelle semble être : soyons heureux…en groupe. Récemment, la Coupe du monde a fait vibrer, autour d’un ballon rond, des millions de gens – tous âges, toutes nationalités et toutes religions confondus –, qui ont littéralement envahi les villes pour une fête gigantesque le soir de la finale. Les gens sortent désormais plus volontiers dans la rue et de nouveaux loisirs collectifs et conviviaux voient le jour : rollers, vélo, cinéma en plein air, brocantes, repas de rues… tout est bon pour se retrouver et partager des moments ensemble. Et, chaque année, les rassemblements populaires comme la Fête de la musique, la Gay Pride et la Techno parade attirent plus de monde dans un grand mouvement festif et coloré.

On voit, depuis peu, apparaître des mouvements de solidarité sociale de grande ampleur. L’élément fondateur a sans doute été la grève des transports qui paralysa une bonne partie de la France en 1995, et où covoiturage et esprit d’entraide furent de mise. La solidarité et la volonté de s’entraider s’expriment aussi dans l’engagement associatif de plus en plus important des Français (plus de 60 000 associations se créent chaque année).

Bien sûr, la reprise économique et la baisse du chômage requinquent largement le moral des Français : 74 % envisagent ainsi de manière plutôt optimiste les prochains mois1. Les nouvelles technologies (télévision par câble ou satellite, réseau internet) participent aussi à une nouvelle ouverture sur le monde et à un plaisir différent de communiquer et de partager, tout comme les facilités d’accès aux destinations lointaines pour les vacances.

Le bonheur c’est aussi un recentrage sur soi

Après la course effrénée à la compétitivité liée à la longue crise qu’a traversée la France, on voit apparaître une nouvelle variété de produits ou d’endroits. Les librairies regorgent d’ouvrages sur le bonheur, le bien-être, le Feng-shui ou l’ésotérisme. Boutiques new age et magasins d’alimentation biologique fleurissent dans les grandes villes. Cafés-philo-poésie drainent une nouvelle clientèle. Et la Une des magazines affiche "médecines douces", "massages ayur-védiques", dossiers "spécial bonheur". Tout cela semble concourir à la nouvelle exigence d’équilibre et d’harmonie des Français, à leur recherche de «ritualisation» redonnant à la vie quotidienne une valeur et une place qu’elle semblait avoir perdues. Dans la presse, on en arrive même à trouver un classement des villes dans lesquelles on vit le mieux.

Le bonheur, une idéologie sociale ?

Si 90 % des Français se disent aujourd’hui heureux, reste à savoir quelles acceptions ils mettent dans ce terme. Un tel sujet est forcément subjectif et recouvre plusieurs réalités. D’ailleurs, on constate un paradoxe : nous vivons dans une société où la consommation de tranquillisants n’a jamais été aussi élevée.

Et se dire heureux ne signifie pas forcément qu’on l’est. C’est, certes, une bonne indication, mais chacun sait, pour l’avoir vécu, que le bonheur longue durée n’existe pas. C’est un état constitué de moments successifs et, par nature, incontrôlable.

Aujourd’hui, on peut se demander si le bonheur dont parlent les Français ne correspond pas, en partie, à un modèle proposé par notre société : n’y a-t-il pas une confusion entre bien-être bonheur, accumulation de biens matériels et épanouissement personnel ? La recherche du bonheur n’a jamais demandé de ressources économiques spécifiques ou un niveau d’éducation particulier. "C’est une vérité individuelle, pas une valeur culturelle", selon Edouard Zarifian, professeur de psychiatrie au CHU de Caen. Chacun a, en lui, une aptitude au bonheur qu’il saura développer ou pas. Le bonheur, c’est avant tout un état d’esprit. Les Français l’ont compris2. Pour eux, les biens matériels n’entrent pas en ligne de compte et seuls l’amour, la famille et la santé sont les valeurs sûres du bonheur dans la vie.

Les vacances bonnes pour la tête

C’est les vacances ! L’occasion rêvée de chasser la fatigue et de se faire du bien au moral ! A condition de choisir celles qui vous conviennent. De la rando dans le désert pour évacuer le stress au trip aventure pour garder l’esprit ouvert, Doctissimo vous sert de guide…

Les vacances, on en a tous besoin et ça fait du bien. A condition de choisir celles qui vous conviennent…

Une rando dans le désert pour chasser le stress

Les bienfaits des vacancesTout laisser, ne prendre avec soi que l’essentiel pour découvrir pas à pas des paysages somptueux, c’est une aventure qui tente de plus en plus d’urbains. Dès le premier jour, la coupure est totale car tout est différent. L’oreille, qui n’est plus sollicitée par les bruits de la vie quotidienne (téléphone portable, voitures, appareils électroménagers...) redécouvre le silence. Le regard, que rien n’entrave, s’étend à des kilomètres à la ronde, offrant une sensation vertigineuse de liberté. Boire, manger, marcher, dormir... tous ces actes que l’on accomplit machinalement sans y prêter attention prennent un sens différent.

Après avoir marché, le corps parle : on a faim, on a soif et le soir on est content de se coucher ! Le rythme lent de la marche favorise la méditation. Les soucis, les angoisses, les obligations... toutes ces pensées qui en temps normal parasitent l’esprit n’ont plus cours car chacun reste concentré dans sa marche. En une semaine on renoue avec l’essentiel, une parenthèse idéale pour faire un break avec une vie trop stressante. On revient apaisé, avec des montagnes de dunes dorées et des ciels étoilés plein la tête.

Du voilier en Méditerranée pour les relations avec les autres

Tout commence comme dans la chanson il y a le vent, le soleil et la mer... Une fois les amarres larguées, on quitte le port et on se retrouve face à l’immensité de la mer et au risque de devoir l’affronter si elle se déchaîne. Même si la tempête ne lève pas, il ne faut pas oublier qu’en bateau le moindre incident peut prendre des proportions plus importantes. Un gros grain, beaucoup de tangage et l’on se rend compte de la fragilité de l’esquif et de l’homme. Pour affronter ces difficultés il faut un équipage solidaire doté d’un capitaine expérimenté qui dirige les manoeuvres. Le skipper, seul maître à bord, assume la responsabilité de mener le bateau à bon port, quant aux membres ils doivent lui faire confiance et respecter ses consignes. Sur un bateau non seulement personne ne peut descendre en cours mais en plus l’espace est réduit. A chacun de faire des efforts pour que la vie à bord se passe sans heurts. Oublié l’individualisme, place à l’entraide et à la solidarité : une belle leçon de vie en communauté !

Un voyage "baroud" pour l’ouverture d’esprit

C’est bien connu, les voyages forment la jeunesse... Aller en Inde, au Pérou ou au Maroc,  visiter des temples, des musées, des villages, flâner sur les marchés, découvrir des paysages, des cultures et rencontrer des gens de tous horizons... c’est s’enrichir un peu plus. Aller à l’étranger, c’est faire un saut dans l’inconnu qui n’est pas toujours évident. D’autant que la barrière de la langue et l’ignorance de certaines coutumes du pays rendent parfois la communication difficile. Comme un enfant on se retrouve à bafouiller 2 ou 3 mots appris à la sauvette, et à faire chaque jour de nouvelles expériences : prendre les moyens de transports locaux, écouter la musique, goûter des plats inconnus, etc. Jour après jour, on se familiarise avec cette nouvelle vie et on s’immisce peu à peu dans une autre culture tout en la respectant scrupuleusement. On découvre une nouvelle vision des choses, ce qui permet d’en relativiser certaines. Voyager à l’étranger favorise l’ouverture d’esprit.

Un séjour en famille pour le repos

Ah, la maison de campagne, pleine de souvenirs qu’on retrouve chaque été avec bonheur ! Ici les vacances s’écoulent  tranquillement chacun renoue avec ses petites habitudes et ses activités favorites. En famille ou entre amis on rattrape le temps perdu. Loin des horaires contraignants du bureau, de l’école, on discute, on s’attarde à table. Ce retour à la vie familiale, ce recentrage autour de la "cellule de base" rassure par son caractère immuable. Des vacances pour se reposer en compagnie de ceux qu’on aime.

Du tourisme éthique, pour chasser l’égoïsme

S’assurer que le tourisme dans les pays du Sud ne se fasse pas au détriment des populations locales et qu’il permette au contraire d’ancrer le pays visité dans un développement durable... voilà le but principal du tourisme éthique. Si la démarche est encore balbutiante, plusieurs associations qui organisent des voyages ont le pris le taureau par les cornes. Elles reversent un pourcentage du prix du voyage (de 1 à 6 %) à des projets (création de puits, d’écoles, de dispensaires etc.) utiles et nécessaire aux populations locales.

Le bonheur n’a pas de prix

Il suffit d’ouvrir le journal pour voir des gens heureux au volant de leur nouvelle voiture, d’arpenter les quais du métro pour observer des couples au sourire radieux car nouveaux propriétaires… Mais la réalité est bien différente de celle des publicités. Car les véritables sources de bonheur ne sont pas seulement monétaires ou matérielles, au contraire… A lire pour accorder de la valeur à toutes ces petites joies qui ne s’achètent pas.

"L’argent ne fait pas le bonheur" est une maxime emplie de sagesse… Bien sûr, il est nécessaire pour vivre sereinement de pouvoir disposer d’un minimum de confort et de ne pas avoir à s’inquiéter du lendemain. Car difficile d’être heureux lorsque l’on vit sous le seuil de pauvreté. Mais si l’on parle de ceux qui subviennent à tous leurs besoins vitaux, il semble bien que la joie de vivre ne soit pas directement proportionnelle au compte en banque, au nombre de voitures et d’écrans à plasma… Les princesses d’aujourd’hui ne sont pas aussi heureuses que celles des contes de fée d’hier. Alors faut-il arrêter de croire les publicités qui affirment haut et fort que seule l’accumulation de biens est le seul moyen de connaître le bonheur absolu ?

En vouloir plus, c’est avoir moins !

L’idée de la richesse, source de joie, est battue en brèche depuis la nuit des temps… Sans que cela semble avoir d’influence sur nos aspirations et nos modes de vie. Encore récemment, un psychologue américain montrait que le modèle proposé par notre société rendrait malheureux ! En clair, les gens dont les seuls buts sont d’avoir plus d’argent, de notoriété, de maisons, de voitures… sont ceux qui jugent leur vie la moins satisfaisante ! Ils souffriraient même plus souvent d’anxiété et de dépression. L’accumulation de biens matériels ne soulagerait-elle rien d’autre que notre porte-monnaie ? Pourtant, nombre d’entre-nous ont le réflexe d’acheter "pour se faire plaisir". Mais ce petit bonheur serait malheureusement très bref…

Une vie plus simple

Selon les auteurs de l’étude, il faut même aller plus loin que la simple remise en cause de nos achats quotidiens. C’est la société qui devrait changer, selon eux "le zèle avec lequel de nombreux gouvernements insistent sur la croissance économique semble peu judicieux, étant donné que de tels buts matérialistes ont un coup écologique énorme, pour un effet très faible sur le bonheur des citoyens". Mais est-ce que les politiques ont pour préoccupation essentielle le bonheur des citoyens ? On remarquera les initiatives originales de certains pays qui n’hésitent pas à évaluer la richesse des pays en fonction du bonheur par habitant, au lieu du revenu par habitant : le Bonheur Intérieur Brut au lieu du Produit Intérieur Brut. En France, on remarquera que certains mouvements prônent même la décroissance et dénoncent le "bonheur" vendu par la publicité. Le message est simple : s’enrichir et consommer ne sont pas les seuls moyens d’exister et d’être heureux. N’oublions pas que les joies les plus intenses sont souvent les petits bonheurs de la vie quotidienne, telle la fameuse "première gorgée de bière".

Où se cache le bonheur ?

Mais si le bonheur ne s’achète pas, quelles sont les clés du bien être moral ? Selon d’autres études américaines, les clés de l’épanouissement personnel sont multiples, mais certains incontournables se dégagent :

Au-delà de ces valeurs, c’est à chacun de trouver les clés de son propre bien-être, le bonheur sur catalogue n’existe pas.

Chassez la morosité intérieure

Le bonheur, cela vient d'abord de l'intérieur ! Il faut savoir chasser la morosité qui se cache en soi pour ranimer la flamme et renouer avec la gaieté ! Découvrez comment voir la vie du bon côté !

 

Retrouvez la motivation !

La motivation, c’est l’énergie qui nous anime. Sans elle, tout nous semble fade, gris, sans relief… et nous n’avons plus goût à rien. Alors, comment la retrouver lorsqu’elle s’absente ? Doctissimo vous donne quelques conseils pour renouer avec votre force motrice.

Sans un minimum de motivation, rien ne se fait, rien ne se crée. Elle est notre force motrice, qui nous invite à passer à l’action et rend vivant et efficace ce que nous faisons. Quand elle s’absente, ce qui nous animait hier semble avoir perdu sa saveur. On se sent lourd, sans énergie. Mieux comprendre quels sont ses ressorts et ses freins peut nous aider à la retrouver au moment où elle nous fait défaut. Quelques méthodes simples, issues de la psychologie d’entreprise peuvent nous permettre de nous reconnecter à nos ressources internes.

Les ressorts de la motivation

La motivationCe qui mobilise l’être humain et dès son plus jeune âge, c’est avant tout de satisfaire ses besoins ; notamment vitaux : quiconque a froid, soif ou faim, trouvera aisément l’énergie nécessaire pour combler ses désirs. Compte tenu de l’aisance matérielle dont jouit notre société, nos aspirations dépassent de beaucoup la seule satisfaction de nos besoins vitaux. Une multitude de nécessités plus "sophistiquées" nous poussent à bouger, à entreprendre, à nous investir : besoin de confort, de reconnaissance sociale, de biens matériels, etc. Il est un autre ressort, plus subtil mais non moins puissant, sur lequel s’appuie notre envie et notre goût de faire : c’est ce qui, pour chacun d’entre nous, a le plus d’importance. Ce peut être l’amour, le pouvoir, l’argent, la création d’une famille ou toute autre valeur, pourvu qu’elle nous tienne personnellement à coeur. Agir en accord avec nos valeurs décuple alors notre énergie.

A chacun ses sources de motivation…

Personne n’ayant les mêmes besoins (hormis nos besoins vitaux), ni les mêmes valeurs, il appartient à chacun de découvrir ce qui charge ou décharge son énergie. Ce qui passionne Pierre, peut s’avérer tout à fait soporifique pour Paul, et ce qui transporte Jacques, n’avoir pas le moindre intérêt pour François. Ainsi nos sources de motivation sont spécifiques. Par contre, ce qui reste valable pour nous tous, c’est que si l’on s’engage dans un projet qui répond à nos besoins et fait écho à nos valeurs fondamentales, nous tirerons du plaisir à le mener à bien.

Comment on la perd…

La motivation s’absente lorsqu’on se trouve en désaccord avec ce qui, pour nous, est essentiel. Or, nombreux sont les facteurs susceptibles d’y contribuer.

Des facteurs de nature externe :

Des facteurs de nature interne :

Il se peut aussi, qu’à l’orée d’un nouveau projet, une expérience ancienne, mal digérée, fasse un retour dans le présent, freinant ainsi notre énergie et la construction de l’avenir. Si, dans ce cas, une réflexion personnelle ne s’avére pas suffisante, il est souhaitable de se faire accompagner par un professionnel. Cela permet d’approfondir la question et dénouer ce qui fait obstacle à une avancée vers du neuf.

Comment la retrouver ?

Pour reprendre contact avec nos ressources intérieures, il peut être profitable de se poser régulièrement quelques questions de fond. De quoi ai-je aujourd’hui le plus besoin ? A quoi est-ce que j’attache le plus d’importance ? Ma vie, mes activités sont-elles en accord avec mes valeurs et mes besoins fondamentaux ? Si tel n’est pas le cas, que puis-je faire pour améliorer les choses ? Il suffit quelquefois d’un petit changement dans la façon dont nous menons notre vie, pour reprendre de l’allant et redonner du sens à nos investissements.

Pour traverser de façon moins inconfortable ces phases où l’on a l’impression de tourner à vide, il peut être utile aussi de se rappeler qu’elles vont souvent de pair avec nos grands remaniements intérieurs. Or, ce qui nous affecte, durant ces périodes de "maturation" (mal-être, sentiment d’insatisfaction, de vide, de manque…), c’est aussi ce qui, au final, va nous pousser à chercher du nouveau et à trouver de nouvelles voies de satisfaction.

S’accepter moins performant, accepter de tourner en roue libre quelque temps, ne peut que favoriser le changement !